A la découverte d’un plasticien bordelais

J’ai eu le plaisir d’aller à la rencontre d’un plasticien bordelais, François Bournigault, exerçant depuis plus de 8 ans son métier avec passion et détermination. Il m’invite à entrer dans son univers créatif et répond à mes questions.

Pouvez-vous tout d’abord nous expliquer en quoi consiste votre métier de plasticien ?

Le plasticien a pour média d’expression artistique des techniques ou des supports matériels variés. Cela me permet de m’exprimer à travers divers supports tels que des installations, des travaux à partir de photos, ainsi que de réaliser du travail graphique. Cela me permet de ne pas rester figé dans un seul média. Ce qui m’intéresse le plus, c’est de pouvoir exprimer un certain nombre d’idées à travers une multitude de matériaux. J’aime beaucoup parler des personnes, des réflexions sur la société, et de l’actualité. Je m’intéresse toujours à l’humain à travers mes œuvres.

Depuis quand exercez-vous ce métier ?

Il y a 8 ans, j’ai décidé d’arrêter de travailler en entreprise. Auparavant, j’ai fait d’autres métiers qui m’ont beaucoup apportés. Pendants 2 ans, j’ai travaillé de façon intense mon travail de plasticien afin de me remettre sur les rails et avoir un véritable travail professionnel.

Quels sont vos principaux objectifs à atteindre ?

Mon objectif principal étant de pouvoir exposer dans des lieux professionnels. Je souhaite faire avant tout des expositions. Je participe à beaucoup d’expositions collectives, cela me permettra plus tard de réaliser des expositions personnelles.

 Qu’aimez-vous en particulier dans les expositions ?

 Il s’avère intéressant d’avoir un réel échange avec les autres exposants, nous nous apportons mutuellement et cela deviens un véritable enrichissement pour moi. De plus, cela me permet de travailler sur des thèmes que je n’aborderai pas forcément. J’aime ne jamais refaire la même chose. Il me parait essentiel de toujours continuer à s’enrichir.

Êtes-vous actuellement sur un projet ?

Je suis sur un projet qui sera présenté dans une Eglise fin octobre. Elle sera basée sur le culte de guérison. Ce sera un travail plus photographique. Je travaille, en effet, essentiellement avec le logiciel de retouche Photoshop. Je juxtapose pleins d’éléments grâce aux différents calques. J’ai le projet de participer à la journée du patrimoine. Nous avons pour projet avec un collectif de faire une exposition que nous avons créé à six. Cependant, je reste quelqu’un de très ouvert à toutes les opportunités qui s’offrent à moi et j’aime bien ce qui se passe au fil de l’eau. J’ai quelques contacts dans le Sud, où des photographes ont mis à disposition des lieux pour exposer. J’ai été convié à me joindre à ces photographes. Je me laisse, en réalité, emporter par les événements.

 Quelles démarches commerciales et de communication utilisez-vous pour vous faire connaitre et pour vendre vos œuvres ?

Je possède un site internet. En réalité, je ne cherche pas à avoir une grande carrière au niveau international, je cherche avant tout à exister au niveau régional et national en réalisant des expositions dans la France entière. Je participe régulièrement à des manifestations un peu reconnu sur Bordeaux tels que les expositions « Art Chartrons » auxquelles j’ai participé deux fois. J’utilise essentiellement le contact direct qui m’aide à me faire connaitre à travers mes différentes œuvres. Cela me permet d’avoir plus d’opportunités. Mon objectif d’aujourd’hui c’est de me faire plaisir avant tout, et ce n’est pas de rentrer dans des obligations. Si c’était le cas, j’aurai probablement une stratégie différente que celle d’aujourd’hui.

 Rendez-vous sur le site de François Bournigault, et rentrez dans son univers de plasticien. 

 

 

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