Mod'Arts » » prêt à porter | Mod'Arts https://modarts.fr La jeune création se met en scène à Bordeaux Thu, 23 Oct 2014 12:44:02 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.0 Une surprise : Karmy Liège https://modarts.fr/une-surprise-karmy-liege/ https://modarts.fr/une-surprise-karmy-liege/#comments Wed, 16 Jul 2014 13:39:34 +0000 https://modarts.fr/?p=1300 IMGP8265Un coup de cœur  Après des études de réflexologie, et un long parcours associatif, c’est dans la création, d’accessoires et de bijoux en liège que Karina se lance. Seule mais déterminée. […]]]> IMGP8265

Un coup de cœur 

Après des études de réflexologie, et un long parcours associatif, c’est dans la création, d’accessoires et de bijoux en liège que Karina se lance. Seule mais déterminée. Karmy Liège, c’est l’histoire singulière de Karina, qui lors d’un voyage en Algarve au Portugal, se prit d’affection d’une matière, d’un toucher…
Cette découverte : le liège ! Et elle compte bien lui donner ces lettres de noblesse. Après ce coup de foudre, en véritable passionnée, Karmy Liège voit le jour rapidement
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Un élément-clé : le liège

Traditionnellement utilisé pour fabriquer des bouchons à vins, il réunit de nombreuses propriétés, qui le rendent nécessaire et d’une flexibilité étonnante. À la fois, isolant, souple, malléable, et original, ces attributs en font un matériau très demandé pour l’élaboration d’articles variés et toujours uniques. Délicatesse, élégance et flexibilité, sont les qualités de ce produit durable et naturel, les prix sont doux, et les produits sont beaux. « Aussi appelé cuir naturel, pour sa ressemblance avec le cuir, le liège est une tendance chic et écologique.​ » Selon Karina.

La gamme Karmy Liège

Du bracelet à tendance ethnique, au collier branché, du sac à main aux objets décoratifs pour la maison. La gamme de Karmy Liège est vaste, et chacun pourra y trouver son bonheur. Karina créée tous types d’accessoires, un peu vintage, plutôt chic, très tendance. Unique et décalée, chaque pièce est conçue à la main dans son atelier, et confère un charme spontané et féminin à celles qui la porte. Il s’agit toujours de pièces uniques que vous avez la possibilité de faire personnaliser (taille, couleur) en la contactant via son site internet. Curieuse et inventive, sa passion l’inspire chaque jour dans son travail minutieux.

Et maintenant ?

Après avoir fait le tour des marchés les plus chics de la région (Arcachon, Cap-Ferret), elle est présente à Saint-Médard-en-Jalles, Poitiers, Paris, et ses créations se vendent partout dans le monde grâce à sa visibilité sur internet. Un succès grandissant…

Retrouvez les créations de Karmy Liège sur son e-shop et suivez l’actualité de Karina sur Facebook

 

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Retour en images sur le défilé “ Inside the Fabric” d’Esmod Bordeaux https://modarts.fr/retour-en-images-sur-le-defile-inside-the-fabric-desmod-bordeaux/ https://modarts.fr/retour-en-images-sur-le-defile-inside-the-fabric-desmod-bordeaux/#comments Thu, 03 Jul 2014 07:51:18 +0000 https://modarts.fr/?p=1274 defileě1Mercredi 25 juin, c’est sous les voûtes atypiques du Hangar Darwin que les élèves d’Esmod Bordeaux ont présenté leurs travaux lors du défilé de fin d’année. Un lieu plein de […]]]> defileě1

Mercredi 25 juin, c’est sous les voûtes atypiques du Hangar Darwin que les élèves d’Esmod Bordeaux ont présenté leurs travaux lors du défilé de fin d’année. Un lieu plein de charme qui colle parfaitement avec le thème du défilé.

Un rythme d’enfer

Suite au discours ému de Sylvie Fagegaltier, directrice d’Esmod Bordeaux, ce sont 180 modèles qui ont été présentés dans une atmosphère agréable, et pendant près d’une heure.

Les élèves de 1re année ont pu présenter leurs travaux sous forme d’exposés, autour de la petite robe noire, des tailleurs…

Leurs ainés de seconde et troisième année ont composé des pièces fluides et urbaines, des tailleurs, des robes … et ont ainsi présenté leur collection personnelle réalisée tout au long de l’année avec brio.

Le défilé a réuni près de 500 personnes ! Un rendez-vous mode qui vient clôturer l’année en beauté.

Cliquer pour visualiser le diaporama.

Regardez le replay du défilé

 

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Aux origines d’ORIGINELs https://modarts.fr/aux-origines-doriginels-2/ https://modarts.fr/aux-origines-doriginels-2/#comments Mon, 14 Apr 2014 08:09:20 +0000 https://modarts.fr/?p=1070 1795367_575883692501821_1622004841_oORIGINELs est  une nouvelle marque française de prêt-à-porter féminin, en fibres naturelles et de fabrication européenne. Après l’ouverture de sa boutique en ligne et un défilé pour présenter sa marque, Céline Misery […]]]> 1795367_575883692501821_1622004841_o

ORIGINELs est  une nouvelle marque française de prêt-à-porter féminin, en fibres naturelles et de fabrication européenne. Après l’ouverture de sa boutique en ligne et un défilé pour présenter sa marque, Céline Misery participera à la première Fashion Week de Bordeaux en mai prochain. Présentation d’une marque authentique, tout comme sa créatrice, qui nous en raconte les prémices…

Bonjour Céline, pouvez-vous vous présenter ?

J’ai eu 37 ans le 3 avril et je vis à Quinsac depuis 10 ans avec mon conjoint et nos 2 enfants Swan (8 ans) et Ambre (5 ans).

Comment est née cette passion pour la mode ?

GetAttachmentPetite, j’étais fascinée par ma tante qui pouvait coudre n’importe quoi… et cela représentait pour moi un pouvoir inaccessible. Ma mère et mon grand-père sculptaient, dessinaient, peignaient et je suivais le mouvement. Mais aucun d’eux n’avait à l’époque fait de leur passion leur métier. Je ne me suis pas posée de questions, j’ai intégré une école supérieure de commerce. Par la suite, même très investie professionnellement dans le consulting puis dans la gestion de projet social et culturel, je ne me suis jamais vraiment sentie à ma place. 

Au fil des années, mon gout pour les motifs et les étoffes a tourné à l’obsession ! En voyage, je dessinais et photographiais les motifs, les carrelages, les broderies plutôt que les paysages… Et finalement c’est en recherchant une école d’arts pour ma soeur que j’ai pris conscience que je désirais depuis toujours apprendre à fabriquer des vêtements et y intégrer des imprimés.

En 2008, J’ai demandé un congé individuel de formation et un financement pour passer un certificat de modélisme et de stylisme à Bordeaux. Mes enfants étaient petits, donc je ne pouvais étudier qu’après leur coucher. J’étais frustrée de ne pas pouvoir en faire davantage sur les projets proposés, car les découvertes dans la mode et le textile me transportaient et j’avais des idées à profusion !

Vous avez ensuite crée votre propre marque, ORIGINELs. Justement, pouvez-vous nous en dire d’avantage sur les origines de la marque, de son nom ? Quelles sont ses valeurs ?  

Le nom ORIGINELs dégage tout ce que j’ai voulu mettre dans cette marque : une touche d’originalité dans les coupes, de modernité dans l’utilisation des matières et des finitions, et une forte empreinte d’authenticité, de naturel.

La composition des matières est primordiale pour se sentir à l’aise dans un vêtement, c’est pourquoi j’exclue tout composé synthétique.

C’est une sérieuse contrainte quand on conçoit des vêtements, mais finalement, de mon point de vue, c’est ce qui fait qu’on va porter beaucoup plus souvent un vêtement plutôt qu’un autre. Parce que les matières « respirent » et sont agréables à porter.

Ensuite je mise sur des coupes alliant élégance et féminité, ajustées sur le haut du buste, qui suivent la courbe du dos, avec de l’aisance et du volume sur le bas ; des formes trapèzes adaptées à tout âge et à toute morphologie. 

 

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 Quel est le processus de création d’un vêtement ORIGINELs ? 

Je dessine les modèles puis je réalise les patrons et les prototypes.

Pour cette première collection, j’ai pris beaucoup de temps à rechercher mes fournisseurs. En France j’ai sélectionné de belles matières en fibres 100% naturelles, imprimables par le procédé numérique;  c’est en effet grâce à l’impression numérique que j’obtiens la qualité et la précision recherchées pour mes imprimés. En ce qui concerne les boutons, je suis tombée en pâmoison devant un fabricant français. Il a été bien plus difficile de trouver le confectionneur qui me corresponde. C’est finalement au Portugal que j’ai trouvé la possibilité de produire en très petite série avec le meilleur rapport qualité/prix. C’était un objectif crucial pour moi de proposer des tarifs « créateur » abordables, tout en préservant la qualité, et en me fournissant exclusivement en France et en Europe. 

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

Je dirais pour faire court : les imprimés ethniques mais aussi floraux comme certains liberty, les créateurs japonais (le plus connu Kenzo, dont j’admire les associations d’imprimés), les végétaux, les matières usées, les étoffes anciennes et les illustrateurs comme Rébecca Dautremer …

Vous avez participé à un défilé au comptoir du jazz le 8 mars. D’autres événements sont-ils prévus ? 

Je participe à la Fashion Week de Bordeaux le 10 mai prochain. Et j’espère que je participerai à beaucoup d’autres évènements faisant appel à des créateurs dans les mois à venir ! Il est très difficile d’être médiatisé pour un «petit créateur» qui lance sa marque, surtout quand on ne dispose pas d’un pas de porte; d’ailleurs je remercie Mod’arts de son intérêt pour ORIGINELs

Mais le lancement est tout récent et j’espère que la médiatisation viendra au fur et à mesure de ma participation aux évènements régionaux.

Vous avez ouvert votre boutique en ligne le mois dernier. Dans l’avenir, désirez-vous ouvrir votre propre magasin, ou distribuer votre collection dans certains points de vente bordelais ? 

Je recherche actuellement des points de vente pour distribuer ma collection, à commencer par la Gironde, car je suis persuadée que beaucoup de monde partage cette envie de favoriser la création locale. 

Que peut-on vous souhaiter pour la suite? 

Avant tout que la marque ORIGINELs réponde aux envies et aux goûts de beaucoup de femmes, et parallèlement à cela, de faire des rencontres qui me fassent avancer pour continuer cette belle aventure.

Suivez l’ actualité de la marque sur Facebook.

 

 

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« Je suis la femme casual-chic, la femme Laurie-Anne FRITZ ». https://modarts.fr/je-suis-la-femme-casual-chic-la-femme-laurie-anne-fritz/ https://modarts.fr/je-suis-la-femme-casual-chic-la-femme-laurie-anne-fritz/#comments Mon, 20 Jan 2014 09:00:46 +0000 https://modarts.fr/?p=866 plaquette LAF 2014 version2Inspirée d’une mode rétro et du retour à la féminité, c’est en 2011 que Laurie-Anne FRITZ a lancé sa première collection de prêt-à-porter féminine. Indépendante et déterminée, elle se distingue […]]]> plaquette LAF 2014 version2

Inspirée d’une mode rétro et du retour à la féminité, c’est en 2011 que Laurie-Anne FRITZ a lancé sa première collection de prêt-à-porter féminine. Indépendante et déterminée, elle se distingue par un style singulier mêlant féminité et confort grâce au choix des formes et des matières utilisées. Souhaitant offrir une qualité de prêt-à-porter créateur, tout en restant accessible, Laurie-Anne FRITZ propose bien plus qu’une simple collection, elle prône un réel état d’esprit envers les femmes : « Devenons ce que nous décidons d’être, devenons LA femme ».

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Pouvez-vous vous présenter : votre parcours, vos expériences ?

J’ai commencé par Esmod Bordeaux, avant d’aller à Paris pour la dernière année. J’étais en prêt-à-porter féminin jusqu’à ma dernière année en spécialisation, où j’ai choisi « costume de scène ». J’aime beaucoup le monde du théâtre, de l’opéra, …

J’ai commencé à travailler à Paris chez Jean Charles de CASTELBAJAC, où j’étais dans la partie « recherche de tissus – suivi des commandes » pour élaborer les collections. J’ai ensuite travaillé chez Torrente, et plus précisément sur le défilé. Durant cette saison on a aidé, on a fait un peu de tout : se rendre  chez les fournisseurs, dans les bureaux de style pour dessiner des accessoires, … Par la suite j’ai aussi travaillé dans des maisons pour le prêt-à-porter.

Après cela, je suis rentrée à Bordeaux, je me suis dit « qu’est-ce que je vais faire étant donné qu’il n’y a pas tellement d’employeurs ? ». C’est pour cela que j’ai décidé de monter ma marque. Je suis partie au début avec l’idée de lancer une gamme de robes qui se plaçaient plus pour les fêtes, pour essayer de m’introduire avec une spécialité, pour que ce soit intéressant au niveau des commerçants. Quand j’ai repris en fin 2010 après une petite coupure, c’était le même créneau : des robes, des tops, … Toujours des vêtements de dessous. Une petite gamme mais bien faite pour ensuite ajouter les autres pièces comme les vestes, manteaux. Il vaut peut-être mieux, faire peu et bien, que beaucoup et se perdre.

Que vous-ont apportées vos expériences professionnelles ?

L’expérience du métier, les petites choses à savoir, ce que l’on n’apprend pas en cours, la pratique. La ponctualité, veiller à suivre ses clients de près quand on veut quelque chose, que l’on est toujours mieux servi que par soi-même, donc ne pas attendre que l’on vous rappelle, prendre les initiatives, et être bien organisée dans son travail. Ce qui est évidemment très important dans ce travail, surtout lorsque vous êtes amenée à tout faire. Il faut bien s’organiser pour ne pas être débordée, pour ne pas oublier certaines choses. Pour l’instant, je dois tout gérer : la partie création et commercialisation. Je me fais aider d’un graphiste, mais c’est quand même moi qui élabore tout de A à Z. Je veux me positionner comme une marque à part entière, je ne fais pas de sur mesure. Mon but c’est de vendre à grande échelle.

Si vous deviez retenir une expérience dans votre parcours, laquelle serait-ce ? Pourquoi ?

Quand j’ai travaillé chez Torrente, le jour où s’est déroulé le défilé. Quand j’ai vu ces filles sur le podium je me suis dit que l’on faisait un beau métier et que j’avais de la chance de travailler dans cet univers. C’était un défilé haute couture, et j’en ai eu plein les yeux, je m’en rappelle encore,  c’était vraiment beau. 

C’est vraiment en revenant à Bordeaux que vous avez voulu créer votre collection …

Au départ, j’étais partie pour travailler dans des maisons de couture. Je suis revenue à Bordeaux pour des raisons personnelles, et je voulais continuer mon métier. Ici, il n’y a pas vraiment de travail si l’on veut être styliste, il n’y a pas de maisons de couture. Il y a très peu de marques. Il y a des employeurs mais je ne voulais pas faire du sportswear comme pour Oxbow. Autant faire ce que je voulais, mon produit à moi. C’est pour cela que je me suis lancée. Je n’ai pas fait une école de mode pour me dire qu’un jour je créerais ma marque. Je pensais plutôt travailler dans des grandes maisons. Aujourd’hui, je pense que cela me correspond mieux. Il faut avoir l’âme d’un entrepreneur, et se sentir capable de pouvoir tout gérer. Cela ne m’a jamais posé de problème. J’ai pris les tâches comme elles venaient les unes après les autres, en essayant de faire au mieux à chaque fois.

Depuis combien d’années avez-vous commencé ?

J’ai commencé en 2005 où j’avais créé une première collection. Je me suis arrêtée au bout d’un et demi pour congé parental. J’ai recommencé en début 2011. Cela fait 3 ans.

Comment vous positionnez-vous face aux autres créateurs bordelais ?

Ma démarche est différente. Je créé et je fais produire, donc je me place sur un positionnement plus industriel bien que les quantités que je fais fabriquer sont considérées comme de la série limitée. C’est juste une histoire de quantité, et de façon de faire.

Donc vous dessinez vos créations, et l’usine prend la suite…

Je dessine, je taille les modèles, je fais les patronages, et après la confection est réalisée par l’usine. S’il y a un moindre problème avec la coupe, c’est à moi que l’on s’adresse. C’est cela qui m’intéresse dans ce métier, c’est la coupe, le modélisme. Ce n’est pas juste le dessin.

Selon vous, qu’est-ce qui peut différencier votre collection ?

Par rapport à ce que j’entends, et ce que je dessine, il y a un côté habillé, féminin. C’est souvent assez fluide, c’est pour cela que j’utilise souvent du jersey, des matières confortables où l’on se sent bien. Je me positionne sur un prêt-à-porter chic et décontracté. C’est réaliste, c’est du vrai prêt-à-porter. Après il y a ma touche, mon style à moi.

Est-ce que vous avez des sources d’inspiration ?

Oui, elles sont multiples. Tout d’abord le cinéma et après ce qui m’entoure : je suis les tendances, je regarde tout ce qui se fait en matière de mode. Ensuite, ça murit dans ma tête et je me mets à dessiner. Je n’ai pas vraiment de sources d’inspiration, souvent un film peut me donner une idée, un esprit pour la collection. Comme il faut créer avec ce qui nous entoure, que ce soit concret, je m’inspire aussi beaucoup de tout ce qu’il se fait, ce qu’il se passe pour répondre au mieux aux besoins de la cliente.

Vos créations sont disponibles dans diverses boutiques en France et à l’étranger. Est-ce que vous souhaitez vous étendre encore par la suite ?

Ah oui, je crois beaucoup en l’international. En France nous sommes déjà nombreux, et vu le contexte, les français sont un peu frileux pour choisir de la nouveauté, ce que l’on ne rencontre pas quand on va à l’étranger. Il y a plus d’enthousiasme, ils donnent la chance plus facilement qu’en France. Le « made in France » s’exporte très bien. Autant prendre tous les avantages dès le départ pour avoir toutes les chances d’être distribuée. Faire au mieux pour que l’entreprise soit pérenne au maximum. Il faut prendre les opportunités là où elles sont, et aller là où ça bouge.

Je sais que vous êtes présente dans une boutique à Bordeaux, est-ce un choix de votre part de n’être présente que dans celle-ci ou souhaitez-vous l’être dans plusieurs ?

Ça ne me dérange pas d’être présente dans plusieurs boutiques. Bordeaux a ses marques, c’est difficile d’arriver et de s’introduire. La boutique où je suis, a ouvert il n’y a pas longtemps, elle souhaitait de jeunes créateurs. Bien sûr que si j’ai d’autres opportunités je les saisirai. Dans ce milieu artistique, et si on peut dire quelque chose aux créateurs pour les encourager, c’est de s’accrocher. Il y a le talent, le travail, mais ceux qui réussissent sont ceux qui y croient plus que les autres. Il faut de la persévérance, il n’y a que ça dans ce métier.

Est-ce que vous souhaitez commercialiser vous-même vos propres créations ?

Oui, j’aimerai bien. Avoir ma propre boutique ce serait  la cerise sur le gâteau. J’y pense… Aujourd’hui j’ai un atelier demain qui sait …

Des projets pour la suite ?

Au mois de Février je participe au salon The COTERIE FASHION SHOW à New-York. On traverse l’Atlantique ! Mon projet, ma nouvelle collection, et que ça marche !

Propos recueillis par Séverine MENDES

 

 

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L’Art à porter d’Alexandra Mas et Eric Tibusch https://modarts.fr/lart-a-porter-dalexandra-mas-et-eric-tibush/ https://modarts.fr/lart-a-porter-dalexandra-mas-et-eric-tibush/#comments Thu, 27 Jun 2013 07:00:32 +0000 https://modarts.fr/?p=418 mas-tibush-1Depuis toujours, la passion d’Alexandra Mas l’a amené à s’intéresser à de nombreux domaines dont la mode fait partie. Aventure parisienne Paris est l’emblème ultime du mélange de la mode […]]]> mas-tibush-1

Depuis toujours, la passion d’Alexandra Mas l’a amené à s’intéresser à de nombreux domaines dont la mode fait partie.

Aventure parisienne

Paris est l’emblème ultime du mélange de la mode et de l’art. Ces deux disciplines cohabitent depuis toujours en harmonie mais il reste rare de faire vivre les deux vraiment ensemble. C’est précisément ce qu’Alexandra Mas et Eric Tibusch ont décidé de faire.

L’aventure commence en 2009 : chacun admirant le travail de l’autre, les deux artistes ont l’idée de mixer leurs travaux sans forcément de projet très précis. Des heures de discussions s’enchaînent pour enfin arriver à la conclusion de laquelle découlera l’Art à Porter.

Le concept est très littéral, il entend un mélange pur et primaire de l’art et de la mode. C’est-à-dire une sorte d’art construit et pensé en tant que tel, puis une pièce de mode créée et réfléchie à partir de cette essence artistique. L’Art à Porter est un concept unique dans l’histoire de la mode et de l’art, innovant dans tous ces aspects, c’est une belle façon de lier ces domaines.

L’art à la base de tout

Avant même de commencer la création, Alexandra Mas et Eric Tibusch discutent d’un thème, de points de départs communs. Une fois la ligne directrice établie, Alexandra s’attèle à peindre une très grande toile de coton. Ces toiles destinées à êtres remodelées sous formes de vêtements sont éblouissantes, par leur format d’abord mais aussi par leur constitution générale. Les couleurs sont très pigmentées et chaque détail ressort pour exister en tant que morceau à part entière du tableau. Ce processus de création prend beaucoup de temps, il en faut énormément pour aller au bout de la démarche créative complète mais aussi de la technique. Cette forme de peinture nécessite beaucoup de patiente et de délicatesse.

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Une fois la toile terminée, direction Paris et l’atelier de Monsieur Tibusch. A partir de là, la toile change de main et le designer a la liberté de faire ce qu’il veut de cette toile. Cependant, la même difficulté s’impose que pour l’étape de la peinture, ce n’est pas du tissu qui est travaillé ici, mais bien une toile qu’on ne peut pas plier, froisser ou découper comme on le souhaite.          

Ce qu’effectue Eric Tibusch est un travail de créateur de mode, il fait de toiles des robes et introduit la haute couture dans l’art. Malgré cela, il reste indéniable que même une fois aboutie, ces pièces sont et seront pour toujours des œuvres d’art. Tout en elles fait respirer les inspirations des deux artistes et un vrai message qui passe par la texture, les couleurs, les lignes du tableau mise en forme par le vêtement.                                     

Un concept engagé

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En plus de la démarche créatrice, ces deux artistes sont engagés dans la lutte contre le cancer. En effet, Alexandra et Eric ont crée ensemble une robe inspirée de Marie Curie et de ses fleurs préférées, les jonquilles. Robe appelée sobrement la « vanité aux jonquilles », cette œuvre représente la fragilité de l’homme face à la maladie et fait un parallèle entre cette douleur et l’espoir que chacun cherche sans cesse. La moitié des gains issus de la vente de la robe ont été reversés à la fondation Marie Curie.       

www.alexandramas.com

www.tibusch.com

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Les corsets Mary Antoinette https://modarts.fr/mary-antoinette/ https://modarts.fr/mary-antoinette/#comments Mon, 17 Jun 2013 07:00:45 +0000 https://modarts.fr/?p=134 mary-antoinette-1Vanessa Lauriola alias Mary Antoinette est une autodidacte passionnée de couture dont les créations de style urbain chic ne cessent de séduire les femmes de tous les styles et de […]]]> mary-antoinette-1

Vanessa Lauriola alias Mary Antoinette est une autodidacte passionnée de couture dont les créations de style urbain chic ne cessent de séduire les femmes de tous les styles et de toutes les générations.

Dèjà petite, Vanessa s’intéresse à la couture, au vêtement et à tout ce qui y touche de près ou de loin. Une fois le bac en poche, elle entame des études d’histoires de l’art à l’université Bordeaux 3. Elle se spécialise en histoire du costume et obtient également un diplôme en médiation et régie du patrimoine culturel. Parallèlement à ce parcours universitaire, la jeune étudiante passe un CAP couture en candidat libre afin de parfaire les connaissances qu’elle a déjà acquis seule. Ces études lui ont permis d’avoir un regard sérieux sur la mode et surtout de choisir son domaine. Avant même de commencer l’université, le projet de monter une entreprise commençait à germer dans l’esprit de Vanessa. Les six ans passés sur les bancs de la fac à étudier la couture, ses traditions et son histoire, ont donnés envie à la future Mary Antoinette de se concentrer sur les corsets, très peu exploités et méconnus du public.

Pour Vanessa, il est important de créer un contact humain avec sa clientèle, cette relation privilégiée est une motivation supplémentaire qu’elle exploite en faisant du sur-mesure en plus de sa boutique en ligne. Depuis trois ans, l’entreprise Filétoil existe et cette marque déposée propose des corsets, serre-tailles, lingerie etc. Contrairement à l’idée que l’on se fait généralement de la corseterie, ici, nous sommes loin du corset traditionnel dont la femme a mis des siècles à se débarrasser. On parle plutôt d’une seconde peau, des tissus si fins et si doux qu’ils se fondent sur les formes féminines et se portent sans difficulté. Les corsets sont les pauvres victimes des plus sévères stéréotypes, strictes, vulgaires, bloquants. Toutes ces idées sont celles que Vanessa veut repousser en démystifiant le corset, en le faisant vivre comme les femmes ont envie de le vivre aujourd’hui, en 2013. Pour elle, le corset doit pouvoir se porter de jour comme de nuit, dans l’intimité et dans la rue, casual ou habillé, à l’infini et à notre convenance.

Corsets faits main

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Les corsets Mary Antoinette sont haut de gamme, avec une qualité hors du commun et rare pour ce genre de création. En effet, elle est la seule en Aquitaine à fabriquer ce genre de vêtement et par conséquent doit se déplacer pour se fournir en matériel et tissu. Comme beaucoup de créateurs et créatrices, Vanessa monte souvent jusqu’à Paris pour acheter ses tissus et écume les chineries à la recherche de dentelles et tissus anciens et délicats. La soie et le taffetas par exemple sont des tissus que l’on retrouve beaucoup sur ses corsets, mais attention, en couleur ! Cette couturière de talent s’attelle à mélanger les styles anciens et modernes, tendance et tradition, pour un rendu 100% authentique et totalement original.

Avec un travail entièrement fait main, de l’assemblage aux finitions, Mary Antoinette offre un gage de qualité qui se ressent au premier regard du vêtement. Certes le processus de création reste classique  mais l’amour du travail bien fait est celui d’une passionnée qui ne lésine pas sur les détails et cherche l’inspiration partout où elle peut la trouver. Chaque saison, la Fashion Week et ses grands créateurs tels que Christian Dior ou encore Elie Saab sont le point de mire de Vanessa, qui scrute les nouvelles inclinaisons des têtes pensantes de la mode. Mais ce n’est pas tout, le cinéma, en particulier le cinéma de science fiction, constitue une grande source d’inspiration. Des films comme Star Wars ou Underworld reprennent des codes vestimentaires particulièrement en adéquation avec ceux qu’affectionne Vanessa Lauriola et sont par la même des inspirations à part entière.

Aujourd’hui, l’entreprise Filétoil est établie et la marque Mary Antoinette est le nouveau né qui grandit à vitesse grand V. À force de beaucoup de travail, de recherches et de concentration, l’image de marque est créée et plait déjà aux suisses, à de très nombreuses françaises et pourquoi pas demain à des japonaises. Le corset est un vêtement qui est vu à l’étranger comme très français, très royal et historique, côté repris par Jean Paul Gaultier avec Madonna il y a déjà de nombreuses années. Vanessa aimerait montrer avec ses créations que la french touch n’est pas qu’un détail mais une réalité et une éthique professionnelle importante. Exporter ce savoir-faire à l’international serait l’ultime réussite de ce projet unique en son genre.

www.mary-antoinette.com

Alizée Pichot

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Lima : Ecole d’Artdesign de Bordeaux https://modarts.fr/lima-ecole-de-design/ https://modarts.fr/lima-ecole-de-design/#comments Mon, 10 Jun 2013 07:00:50 +0000 https://modarts.fr/?p=96 lima-visuelL’école Lima accueille depuis 2001 des centaines de futurs professionnels du design dans plusieurs branches différentes. Depuis cette année, certains peuvent aller jusqu’au Master après avoir suivi un parcours MANAA […]]]> lima-visuel

L’école Lima accueille depuis 2001 des centaines de futurs professionnels du design dans plusieurs branches différentes. Depuis cette année, certains peuvent aller jusqu’au Master après avoir suivi un parcours MANAA (mise à niveau en arts appliqués) et Bachelor 2 et 3.

Une expérience de plus de dix ans apporte aux étudiants le plus haut niveau pédagogique des métiers de l’art et du design. La plupart des premières années sont des jeunes bacheliers passionnés pas forcément confirmés dans les techniques de l’art et du design. L’objectif de l’école est avant tout d’aider ces jeunes à arriver au bout de leur rêve en leur donnant l’opportunité de rencontrer les professionnels de tous bords et d’avoir accès au nec plus ultra des technologies d’arts appliqués. Lima investit chaque année dans des machines innovantes, du matériel de très bonne qualité afin de permettre aux promotions d’effectuer les meilleurs travaux possibles. La toute dernière nouveauté est une imprimante 3D qui imprime en taille et dimensions réelles des projets modélisés sur l’ordinateur.

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Dès leur entrée à Lima, les étudiants ont la possibilité de rencontrer des professionnels via des conférences, des visites, des concours etc. L’année dernière notamment, l’illustre Chantal Thomass est venue rencontrer les étudiants et leur exposer son parcours et son travail pendant toute une journée, accessible aux questions de ses interlocuteurs. Toujours dans la mode, une créatrice originaire d’Argentine, Mariana Martinez a exposé ses créations et ainsi montré sa vision de la mode et de son métier de designer. Dans un tout autre domaine, Laurent Caneiro, animateur chez Dreamworks a organisé avec l’école un workshop (atelier de création où les étudiants sont mis en compétition les uns avec les autres sur un sujet et un thème précis) où l’interactivité et l’apport de connaissances mutuel en a fait sa richesse.

De manière générale, le leitmotiv de l’équipe pédagogique de Lima est d’apporter le plus possible de connaissances professionnalisantes  aux  jeunes, c’est pourquoi ils assistent à des événements en relation avec leurs spécialités, où ils peuvent rencontrer du monde et se créer un carnet d’adresses. Aussi, Lima est partenaire du Design Tour, ainsi que de la Biennale du Design (à St Etienne en 2013). Les Escales du Design sont aussi depuis plusieurs années dans leur agenda et les étudiants participent tous les ans à des concours afin de voir leurs travaux utilisés par ces organismes. Par exemple, Studyrama organise un concours de création d’une maquette pour leur brochure de présentation distribuée partout en France ; la Clinique Tivoli-Ducos quant à elle propose l’élaboration de badges  pour la lutte contre le cancer. Lima, très engagée dans le domaine caritatif et les structures associatives, pousse activement ses élèves à s’investir personnellement, que ce soit avec l’école ou en dehors.

 

Bachelor Mode

Lima propose aussi dans ses parcours Bachelor un BTS mode dans lequel les étudiants apprennent ou perfectionnent leurs connaissances en stylisme et modélisme. C’est de cela qu’une élève en Bachelor Mode a bien voulu nous parler, en partageant son expérience de l’intérieur. Ce cursus se compose de diverses matières plus ou moins spécifiques au secteur : en première année, 70% des cours sont en tronc commun avec les autres BTS et les autres 30% spécialisent les élèves aux techniques de la mode. Par exemple, des cours en laboratoire de production sont dispensés, le professeur donne un thème sur lequel les étudiants doivent faire des recherches approfondies. Cette première étape terminée, le but et de créer une mini collection en dessin puis un prototype d’étude et une réalisation finale en tissu. Du reste, des heures de modélismes et de cours d’histoire du textile apportent un bagage de connaissance supplémentaire dans les étapes de recherche et de créations. N’oublions pas que Lima est avant tout une école de design, c’est pourquoi les élèves du BTS mode doivent eux aussi travailler leur spécialité sur les ordinateurs et les logiciels de design (Photoshop, Illustrator etc).

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Les deux derniers projets en date sont un partenariat avec le Château Paloumey, producteur de vin depuis de nombreuses années. Le concept est d’associer l’art et le vin et cette responsabilité sera donnée à un étudiant de Lima en design graphique. Ce n’est encore qu’une ébauche et rien n’est pour l’instant commencé. Enfin, l’Imagine Cup est un concours international qui rassemble des jeunes talents excellant dans les nouvelles technologies et dans le design. Les épreuves se font par équipes et deux étudiants en master à Lima ont passé le premier tour des sélections et se sont envolés pour Moscou où a lieu la compétition cette année.

À force de sa persévérance et de son sens du concret, cette école a vu s’épanouir des anciens élèves dans les différents domaines enseignés. Chaque promo apporte ses nouveaux talents et nombre d’entre eux ont trouvé leur place dans les secteurs de la mode et de l’art. Stéphanie Lardeau  fait partie de ces pépites : créatrice de vêtements, elle a monté sa boutique deux ans après avoir obtenu son diplôme à Lima. Sa marque « Little Bacon » nous a tapé dans l’œil et nous vous en parlons ici.

www.lima-design.fr

Alizée Pichot

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Little Bacon https://modarts.fr/little-bacon/ https://modarts.fr/little-bacon/#comments Mon, 20 May 2013 07:00:17 +0000 https://modarts.fr/?p=121 little-bacon-visuelComme promis, je vous fais découvrir la créatrice de Little Bacon, bonne lecture ! Stéphanie Lardeau est une jeune créatrice  dont la boutique Little Bacon est basée sur Bordeaux depuis […]]]> little-bacon-visuel

Comme promis, je vous fais découvrir la créatrice de Little Bacon, bonne lecture !

Stéphanie Lardeau est une jeune créatrice  dont la boutique Little Bacon est basée sur Bordeaux depuis un an et demi. Arrivée dans la région à 18 ans, elle passe un baccalauréat STI option matériaux souples et industrie textile qui la dirige ensuite vers un BTS mode à l’école de design LIMA. Ainsi formée, Stéphanie Lardeau vend ses créations sur les marchés au Ferret, où elle se fait une clientèle solide qui en demande plus. C’est là qu’elle décide de se lancer dans une boutique de prêt-à-porter. Son but est de rendre accessible la mode, une mode de tous les jours qui s’adresse à des femmes trentenaires actives et bien dans leurs baskets. Habituée au contact avec la clientèle, garder cette relation est aussi un de ses objectifs, sans pour autant devoir endosser le rôle de vendeuse.

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Little Bacon …

Vous vous demandez pourquoi ce nom ? Je vais vous donner la réponse. Il y a quelques années, Stéphanie et une amie créatrice cherchaient des noms pour leurs marques, en essayant de trouver un lien entre leurs patronymes, dans l’intention de collaborer un de ces jours. Leurs noms de famille respectifs se rapportant de près ou de loin à la charcuterie l’idée du bacon est arrivée. C’est un nom qui montre un refus du conformisme si fréquent dans la mode, une façon de dire que ce n’est pas seulement une devanture girly pour des filles qui n’aiment que la mode. Stéphanie avoue s’être inspirée de la première marque de Marc Jacobs, qu’on pourrait traduire en français par Rat Puant, alors on peut le dire, quel hommage !

Mademoiselle Little Bacon travaille avec une éthique intransigeante, faire marcher l’économie locale est pour elle une priorité, c’est pourquoi elle va chercher son tissu au marché St Michel où persistent encore quelques distributeurs français. Stéphanie est une vraie épicurienne, qui aime les belles choses, les choses simples. Elle confie apprécier la conception de thèmes, le dessin, faire travailler son imagination mais « déteste par-dessus tout travailler à la chaîne»autrement dit ne pas lever la tête de sa machine à coudre et travailler comme à l’usine. Sa passion pour son métier est d’ailleurs encouragée par la grande solidarité qu’il y a entre les créatrices bordelaises, dont certaines sont devenues de bonnes amies. Elle me raconte qu’un vrai réseau s’est créé, un rassemblement de femmes et d’hommes qui veulent faire bouger les choses avec leur volonté et leurs moyens. Elle nous parle d’Eleonoreska, créatrice de vêtements très féminins et poétiques, et de Mange Ta Soupe, une boutique de mode enfant qui fait rêver des plus petits aux plus grands.

 … deviendra grand

Au début de l’aventure Little Bacon, on pouvait trouver beaucoup de pièces uniques, produites à cinq exemplaires pour chaque. Aujourd’hui, elle se considère comme une vraie marque de prêt-à-porter, avec minimum deux collections par an. Un an et demi après l’ouverture de la boutique, la créatrice admet une certaine difficulté à travailler seule, la conception, la recherche, la production et la communication deviennent compliqués à gérer en même temps, surtout avec l’afflux grandissant de demandes et le succès encourageant. Stéphanie cultive un « style doux mais pas culcul, un peu rock aussi des fois ». Ce qu’elle aime c’est travailler la structure du vêtement, une fringue féminine mais pas vulgaire ou le choix des matières est primordial. Les collections, quoique très différentes les unes des autres, ont un point commun, une opposition doux-rock, un aspect de sa personnalité qui se reflète inévitablement dans ses créations. Ses inspirations marchent par coup de cœur, un voyage qui l’a marqué, un événement politique ou culturel. Elle ne reste pas cantonnée à la mode, refusant de se faire appeler modeuse et d’être mise dans une case de laquelle il est difficile de sortir.

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Aujourd’hui, Stéphanie Lardeau est emportée dans le doux tourbillon du succès, après avoir touchée une clientèle lambda, l’effet boule de neige mélangé à un peu de chance lui apporta des propositions, des opportunités nouvelles. Paris, Bordeaux, Toulouse, Bayonne, les défilés et les salons se multiplient ainsi que les projets. Un boutique en ligne, une collection produite pour l’automne-hiver 2014, des pièces de la collection été exposées dans un showroom à Marseille, un salon à Hossegor en juin et surtout un défilé en mai à Bordeaux pour montrer la nouvelle collection. Son but est de développer Little Bacon au niveau national, changer la structure tout à gardant l’identité de la marque, garder les valeurs intactes.

Pour les plus avertis d’entre vous chers lecteurs, si vous voulez vous lancer, participer à un événement mode ou en organisez un, Stéphanie conseille de contacter l’association Sew&Laine, où une armée de créatrices et autres professionnels sauront vous répondre avec le sourire.

 

Little Bacon

2 rue du Professeur Demons 33000 Bordeaux 

www.littlebacon.com

Alizée Pichot

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Bordeaux Ynside Fashion Show https://modarts.fr/bordeaux-ynside-fashion-show/ https://modarts.fr/bordeaux-ynside-fashion-show/#comments Wed, 27 Mar 2013 10:34:10 +0000 https://modarts.fr/?p=114 ynside-visuelJeudi 21 mars 2013, le magazine Bordeaux Ynside a organisé un événement de taille pour promouvoir le talent de cinq créatrices de la région. L’équipe organisatrice a choisi un lieu underground de […]]]> ynside-visuel

Jeudi 21 mars 2013, le magazine Bordeaux Ynside a organisé un événement de taille pour promouvoir le talent de cinq créatrices de la région. L’équipe organisatrice a choisi un lieu underground de la culture bordelaise, la Faïencerie, ancien entrepôt situé sur les quais.

Afin de présenter au mieux les créatrices en question, un défilé couture a été monté, et chacune des stylistes a du préparer une mini collection pour l’occasion. Marianna Martinez, Laurie-Anne Fritz, Elise Martimort, Mary-Antoinette, Gwanni et des élèves de l‘Ecole Esmod sont celles que nous attendions tous et elles ont réussi à nous en mettre plein les yeux.

La mode créateur fait son show

Le jour de la soirée arrive enfin et c’est avec impatience que nous nous y rendons. Talons hauts et verres de vin donnent le tempo dans ce grand espace épuré. D’un côté de la salle, des graffeurs se pressent autour d’un panneau de cellophane qu’ils arrosent consciencieusement de leurs jets colorés. À l’exacte opposé, des œuvres prêtées par la Galerie Imagine attirent l’attention des visiteurs curieux. Enfin, dans un coin un peu caché, le stand Make-Up Forever semble être le cœur de la soirée. Des dizaines de filles attendent sagement leur tour pour un coup de crayon professionnel ou un chignon parfait en quelques minutes. Entre l’éclairage travaillé et la musique électronique envoûtante  on est vite emmenés dans un autre univers, un peu rêveur.

21h arrive d’un coup d’un seul, la foule se retourne et nous voilà tournés vers le podium où une jeune fille aux cheveux noirs et rouges s’approche avec un regard de défi et s’assoit sur une chaise. Juste après elle, Romain Couderchon, le coiffeur, se poste derrière son modèle et s’active à couper des mèches par-ci par-là. Au bout de quelques minutes de spectacle capillaire, la muse aux cheveux rouges se lève pour montrer sa nouvelle tête : plusieurs chignons tressés les uns aux autres et ajoutés sur le haut de sa tête comme l’on mettrait fièrement un drapeau en haut d’une montagne.

Un peu plus tard, alors que l’attention est palpable, une musique pop retentit et une voix s’élève au micro annonçant les modèles de la première créatrice. Au gré de la musique les mannequins amènent avec grâce des créations originales, raffinées et très féminines. Les flashs crépitent pendant près de quarante minutes, en accord parfait avec les étincelles dans les yeux des spectateurs. Chaque créatrice nous emporte dans un univers différent, mais un point commun se dégage de toutes les créations : on sent l’amour du travail bien fait, de la beauté du vêtement, et cette sensation surplombe le reste.

ynside-image2Crédits photo : Eric Chieze

En résumé, une jolie soirée qui a le mérite de rassembler divers acteurs de la mode et de l’art et de nous en faire découvrir de nouveaux, à nous, cher public, avide de nouveauté et de fraîcheur.

 Alizée Pichot

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Bordeaux à la mode chocolatée https://modarts.fr/bordeaux-a-la-mode-chocolatee/ https://modarts.fr/bordeaux-a-la-mode-chocolatee/#comments Wed, 20 Mar 2013 20:14:19 +0000 https://modarts.fr/?p=102 salonchocolat-bx-1Les 15, 16 et 17 mars 2013, Bordeaux a vécu au rythme lent et doux du chocolat. En effet, la Girondine a accueilli pour la seconde année le Salon du chocolat et […]]]> salonchocolat-bx-1

Les 15, 16 et 17 mars 2013, Bordeaux a vécu au rythme lent et doux du chocolat. En effet, la Girondine a accueilli pour la seconde année le Salon du chocolat et a encore une fois remporté un franc succès.

3000 mètres carrés de plaisir pour les yeux et pour les papilles dans lesquels plusieurs milliers de visiteurs se sont pressés pour découvrir et déguster les merveilles des pâtissiers et autres prodiges du sucré. Plusieurs ateliers ont été mis en place selon les thèmes choisis pour cette année.

Le défilé Cacao Show

Chacun a pu se divertir et profiter d’une ou plusieurs des animations présentes au salon. D’abord Choco Démo, un stand de démonstration de dégustations de douceurs chocolatées et de vins de Bordeaux et d’ailleurs, d’un autre côté Chocoland a amusé plus d’un enfant chatouillé par la gourmandise ambiante. Enfin et le clou du spectacle (c’est le cas de le dire) : le Cacao Show et son défilé aromatisé a fait jaillir des étincelles dans des centaines de paires d’yeux tout au long du weekend.  Très attendu, le défilé a vu se murmurer les plus farfelues des hypothèses quant aux thèmes qu’il illustrerait cette année.  Chocolat blanc, chocolat noir, chocolat coloré, mer, terre, ciel, musique, cinéma, tout ou presque y est passé, les rumeurs ont bon dire mais peu ont su deviner l’inspiration qui a fait transformer les modèles en muses chocolatées. Trêve de suspens, le secret qui n’en est plus un vous est dévoilé : « Terre de cacao, Terre de vin, Terre d’évasion », nouveau thème, nouveau public, nouveau succès.

salonchocolat-bx-visuelCrédit photo – Sébastien Rouselle

Cette année, le défilé s’est centré sur  l’Asie, l’Afrique, et l’Amérique latine, et les duos de chocolatiers et créateurs s’en sont donné à cœur joie pour retranscrire leurs visions de ces lieux de voyages. Le défilé s’est organisé méticuleusement en plusieurs étapes que la chef de projet du salon Laure Videau a pris le temps de m’expliquer en pleine effervescence de backstage. Tout d’abord, l’équipe du défilé choisit avec soin des créateurs puis les couple avec des chocolatiers et pâtissiers en adéquation avec les styles différents. Onze duos ont été ainsi formés et sur l’ensemble neuf originaires de Bordeaux et sa région. Chaque zone géographique a été attribuée aux duos de façon équivalente, et représentée équitablement.

Le dernier jour du salon et lors du dernier défilé la foule s’est rassemblée comme jamais devant le podium comme à un concert de rock, ambiance survoltée, impatience palpable. La musique retentit et les premiers modèles défilent dans leurs robes de milles lueurs aux couleurs de soleil et de gourmandise. Les centaines de spectateurs s’extasient devant la beauté de ce spectacle tant attendu.

À la fin du show, alors que le  flot de visiteurs s’éparpille dans les allées, je parviens à interpeller une jeune femme avec un grand sourire et des étoiles dans les yeux. Avec patience elle partage son ressenti sur ce qu’elle vient de voir. Les mots qui lui viennent directement à l’esprit sont magique, magnifique, transportant. Elle nous confie son admiration pour le travail incroyable du chocolat associé au vêtement qu’elle a pu constater au fil des robes. L’ambiance générale du défilé l’a faite voyager et l’a transportée au pays du pêché mignon. Sans surprise, elle me révèle sa préférence pour la princesse africaine de Geoffrey Ferreyra et Elise Martimort. Imposante par sa taille et sa prestance, la princesse arbore une coiffe à plumes et des boucles géantes. La robe est composée d’un bustier chocolat et or qui surmonte un jupon en tulle saupoudré de cacao. La traine laisse apparaître des jambes interminables achevées par des talons hauts eux-mêmes décorés de glaçage chocolaté. Ailée de plumes bicolores, elle illustre parfaitement le thème de l’Afrique que le duo a su décliner avec brio. Pour conclure, la demoiselle m’avoue son impatience du prochain salon du chocolat et surtout de son célèbre défilé.

L’œil de Mod’Arts

En 2012, Mod’Arts était à la direction artistique et à l’organisation du défilé. Nous étions ravis de voir nos duos de créateurs-chocolatiers exprimer toute leur créativité en associant leurs arts.

Salon du Chocolat Bordeaux 2012 Mod'arts défiléCrédit photo – Bénédicte Rigoulet

Cette seconde version du salon du chocolat a été un véritable succès pour les bordelais et ceux venus de plus loin pour l’occasion. Le spectacle a fait des émules et sans doute de fervents admirateurs qui n’attendent que celui de l’an prochain pour une fois encore pouvoir ravir leurs yeux et leur palais. Ce salon a pu montrer un travail extraordinaire fait par des artisans d’exception, et une opportunité de présenter la mode sous un autre jour, de convaincre ceux qui étaient encore réticents.

Pour les curieux, toutes les photographies et informations complémentaires du Salon du Chocolat 2013 sont sur le site officiel : www.bordeaux.salon-du-chocolat.com

 

Alizée Pichot

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