Déjà 2 ans d’existence pour Marlow and Co, une marque d’accessoires, et de prêt-à-porter, couture et chic fait à la main, et made in France. Des pièces uniques, à la petite série.

Découvrez l’univers de la talentueuse créatrice Alexis Tuersley à travers un portrait chinois.

Pourquoi ce nom «  Marlow »?

C’est le nom d’une ville au sud de l’Angleterre, ma mère est née à côté, ce nom m’inspire.

Quelles sont vos sources d’inspiration?

J’en ai plein ! La nature, le cinéma, la photo, la musique et… la rue.

Si vous étiez une pierre ?…

Des minéraux bruts !

Si vous étiez une couleur…

Oh, le bleu roi, une couleur d’une grande profondeur!

Si vous étiez un intemporel

Je serais une robe! je ne qualifierais pas mon style de féminin, mais pour un intemporel, je ne vois que ça.

Si vous étiez un bijou ?

Une bague…

Si  vous étiez un lieu ?

Une forêt

Si vous étiez une personnalité ?

Chloë Sevigny, elle a tellement de style !

Si vous étiez une chanson ?

Je serais The greatest de Cat Power

Si vous étiez une spécialité du coin ?

Une bouteille de vin rouge

Si vous étiez  une devise ?

« Ce qui ne tue pas, rend plus fort » Cela résume assez bien ma philosophie de travail.

Si vous étiez une égérie pour Marlow and Co ?

Chloë Sevigny

Qui sont les créateurs qui vous ont influencés ?

Rodarte, Lanvin, Dries Van Noten

Comment voyez vous Marlow and co ?

C’est mon deuxième bébé, c’est si personnel, cette marque c’est un peu de moi, elle me ressemble. Je dirais « bobo », sauvage, brut et avant tout, couture !

crédit photo Anne-Sophie Annese

Et pour la suite ?

Après le Wake Up Donibane à Saint-Jean-de-Luz, ainsi que le Andy Festival entourée du Ruban Collectif. Alexis de Marlow and Co, continue son petit bonhomme de chemin sous les meilleurs auspices.

Vous pourrez découvrir des exemples de son savoir-faire dès le début de mois de Septembre, avec un nouveau site internet beaucoup plus complet.

Toutes les infos disponibles sur son e-shop, ainsi que sur le Facebook.

Cet été, destination, Brésil !  

En attendant de véritablement enflammer les stades, Mod’arts vous propose de découvrir : Margi Darika.

Mélanie Desplat, bordelaise, créatrice de Margi Darika a commencé la création de bijoux après avoir travaillé dans la mode en tant que coiffeur studio à Paris (Self Magazine, Marie-Claire, Elle, Femme), et bookeuse dans une jeune agence de mannequins.

Créatrice de la marque MaMé avec son amie Marine, elle se lance aujourd’hui dans l’aventure toute seule, pour notre plus grand plaisir.

D’où lui vient sa créativité ?

Inspirée par un voyage au Brésil qui l’a particulièrement touchée,  elle créé sa nouvelle marque de bijoux : MARGI DARIKA ou « Vierge voyageuse »

Il y a un air de vacances et de soleil dans ces bijoux fantaisie tout en douceur et en féminité, ainsi qu’une petite touche ethnique qui est plus que jamais au cœur des tendances.
On craque pour les modèles de bracelets décontrac’chic, à petites perles en cristal de bohème, et pour les créoles à pendentifs.
Du bijou fantaisie bariolé, toujours gracieux, au modèle plus classique, on voyage dans l’univers palpable de la marque, dont les doux noms et jolies couleurs font voyager : Beleza, Vovo, Lapa, Beijo.

Et pour la suite ?

Le pari est gagné pour la jeune créatrice Mélanie Desplat qui a su allier tradition et modernité afin de nous présenter des pièces fortes, originales et délicates.

Disponible dans les points de ventes suivants :

Frip’Confit : 36 rue du Cancéra, 33000 Bordeaux
Chic Filles : 22 Rue du Maréchal Joffre 33000 Bordeaux
Alphonse Alphonsine : 8 Rue du Temple, 33000 Bordeaux

Pour la 6ème édition, le Quartier Moderne (ex- Les Martines) accueillera une quarantaine de créateurs dans l’univers de la mode au domaine de Larbéou à Bayonne les 7 et 8 juin.

Plus de 40 jeunes créateurs contemporains dans l’univers de la couture, de l’accessoire, de la beauté et du graphisme seront au rendez-vous avec une sélection très pointue.

Ce lieu de vie éphémère est un espace unique et élégant où l’on peut venir entre amis pour se retrouver, découvrir, s’amuser et shopper.

Se rendre au Quartier Moderne, c’est l’occasion de découvrir le travail de jeunes créateurs trendies, qui ne sont pas toujours visibles, dans une ambiance conviviale et unique, grâce à la détermination d’Anne Paillot et de Marie-Barbara Moles-Pontallier.

Le Quartier Moderne propose aussi des labos créatifs et culinaires un coin fooding, un bar, un concert d’autres surprises à découvrir sur place !

Les créateurs :

Loulou dans la bergerie / Bertille / CHUT by Sew & Laine / Marie Youki et son Fashion Truck / Jolies Mômes / Merced River / Jancovek / Cetus Biarritz / Narcissik.me / Arsène Espadrilles / Albertine / Ema Tesse / Edithetmoi / Noon Shop…

Facebook / Instagram @quartiermoderne

Domaine de Larbéou, chemin d’Estebot, 64100 Bayonne
Samedi 7 juin 2014 de 10h à 22h et dimanche 8 juin 2014 de 10h à 19h.
Entrée 2€ – Gratuit pour les moins de 12 ans.

Cannelle Wane

Bonjour Céline, pouvez-vous vous présenter et me raconter votre parcours ?  

Petite-fille d’un entrepreneur du lin, j’ai la mode et le savoir-faire français pour passions. Créer ma propre marque de textile était une continuation logique de l’histoire. Après un premier parcours professionnel dans le marketing et les achats (grande distribution et luxe) j’ai eu envie de porter un projet novateur.  

Je suis partie du constat que « nos placards et armoires regorgent de trésors, des vêtements et des tissus que nous avons tous abandonnés au fond de nos dressings. » 

C’est le point de départ d’ORIGINBY : travailler des modèles à partir de tissus inutilisés. Mais aussi donner du sens à ce que l’on fait, respecter l’autre, préserver l’environnement, travailler avec passion. 

Comment est née cette passion pour la mode ? 

Je tiens cette passion de mes grands-mères. Elles m’ont transmis leur admiration pour les créations des « grandes maisons » mais surtout leur alchimie de l’ancien et du contemporain. Après la naissance de mes enfants, j’ai décidé de me donner les moyens de vivre ma passion en suivant une formation de styliste-modéliste. C’est en réalisant mes premiers modèles qu’est née l’idée de créer une marque de vêtements en y ajoutant mes valeurs. 

Justement, quelles valeurs défendez-vous à travers cette marque ? 

Les valeurs d’ORIGINBY sont l’audace, le respect, la confiance et la qualité.
L’audace … de s’affirmer, de créer, d’avoir des idées nouvelles.
Le respect … de l’autre, de la diversité, de l’environnement pour un monde plus responsable.
La confiance … base de tous les rapports humains, qui permet ensemble de se dépasser.
La qualité … du travail, des produits, des services pour garantir un haut niveau de satisfaction client. 

ORIGINBY, pourquoi ce nom? 

ORIGIN, symbolise la continuité de l’histoire, l’héritage familial, la transformation de la matière qui a eu une première histoire, un vécu. BY évoque que chaque collection est le fruit d’une rencontre avec un créateur. Tous les modèles d’ORIGINBY portent le nom du créateur qui l’a conçue. 

Comment se passe la collaboration avec des créateurs ? Comment les choisissez-vous ? 

Dans toute aventure, il est important de se laisser surprendre par les rencontres.  Chaque rencontre entre les créateurs et ORIGINBY émane d’un véritable coup de foudre. Les créateurs sont choisis pour leur goût du challenge et bien sûr pour leur talent. La notion de plaisir est omniprésente à toutes les étapes de création des collections. Les créateurs ont une totale liberté quant aux propositions de modèles, de coupes et d’utilisation de matières. Nous validons ensemble les exemplaires retenus pour la collection du créateur. 

Comment est créé un vêtement ORIGINBY ?  

Une fois que les modèles sont sélectionnés, les premiers prototypes sont réalisés par notre modéliste. Nous jugeons de l’esthétisme, du confort, de la technicité de chaque création. Éventuellement nous procédons à quelques ajustements et arrêtons nos choix définitifs quant aux matières et motifs à privilégier pour chaque modèle. 

Notre atelier procède enfin à la confection de chaque pièce unique.  

Travailler avec des gens passionnés et passionnant est un vrai plus qui se perçoit dans la qualité finale  des créations.  C’est cette flamme qu’ORIGINBY souhaite transmettre en toute modestie. 

Quelles sont vos influences ?  

Mes sources d’inspiration principales sont les femmes. Mon modèle de femme est la femme authentique. C’est une femme qui fait preuve d’audace, de convictions, de valeurs. Elle est élégante et s’assume pleinement.  

Quelles démarches utilisez-vous pour vous faire connaître et pour vendre vos vêtements ? 

Nous commercialisons les collections via notre e-shop. 

Le concept d’ORIGINBY rencontre beaucoup d’échos favorables ce qui nous permet d’avoir une bon accompagnement média depuis les débuts de la marque. Du 23 au 25 Mai, ORIGINBY sera à PARIS pour participer au salon « Ma planète Mieux », ce qui nous permettra d’aller à la rencontre de notre public. 

Par la suite, quels sont vos projets ?  

A court terme, nous allons procéder à de nouveaux recrutements pour augmenter notre capacité de confection haut de gamme et apporter toujours plus qualité à nos finitions main. 

Nous avons également quelques projets de boutiques éphémères dans les grandes villes de France, avec des dates à venir sur les réseaux sociaux. 

Retrouvez ORIGINBY sur le site officiel et le Facebook de la marque, ainsi que du 23 au 25 mai au salon « Ma planête Mieux » à Paris. 

John Coureau, 27 ans est créateur de robes de mariées. Il commence son parcours par des études de mode et un bref passage dans l’industrie textile. C’est aux cotés de Manon Pascual, créatrice, que John découvrit l’univers de la haute couture à travers des robes de mariées originales et extravagantes. Aujourd’hui à son compte, il travaille sur Bordeaux et possède un showroom à Saint Emilion où vous pourrez découvrir des robes de mariées et de cocktails.

D’où lui vient sa créativité ?

Partout ! « L’inspiration nous entoure, dans les expos, les photos, dans la rue. J’ai toujours mon téléphone avec moi pour capturer tout ce qui m’inspire, prendre des photos de tout et de rien ».  Le choix des couleurs et des matières est ensuite une question de ressenti, d’harmonie.

En ce qui concerne la création des robes, la démarche est simple. Le créateur est à l’écoute de ses clientes : thème du mariage, couleurs, envies, attentes. Ensuite vient la création, la proposition d’un croquis, les essayages, les retouches… Les textures et les modèles varient en fonction des attentes et du budget des clientes. Les matières sont de qualité et pour la plupart « Made in France » ce qui apporte une valeur ajouté à la création. D’après lui, ce qui compte le plus, c’est la relation de confiance qui s’établit entre le créateur et la cliente. La robe de mariée est une pièce particulière, la relation doit être sincère et transparente pour obtenir une réussite totale.

Et pour la suite ?

Vous pourrez retrouver des robes d’été de John Coureau dans le magasin « Les Crâneuses » pour une collection de robes printemps-été.

Un défilé est prévu le 11 Mai à 17h au H36.

Un événement est également à prévoir pour fêter dignement les 5 ans d’activité du créateur ; défilé et opérations événementielles à venir, pour plus de renseignements, consultez ses actualités sur sa page Facebook.

ORIGINELs est  une nouvelle marque française de prêt-à-porter féminin, en fibres naturelles et de fabrication européenne. Après l’ouverture de sa boutique en ligne et un défilé pour présenter sa marque, Céline Misery participera à la première Fashion Week de Bordeaux en mai prochain. Présentation d’une marque authentique, tout comme sa créatrice, qui nous en raconte les prémices…

Bonjour Céline, pouvez-vous vous présenter ?

J’ai eu 37 ans le 3 avril et je vis à Quinsac depuis 10 ans avec mon conjoint et nos 2 enfants Swan (8 ans) et Ambre (5 ans).

Comment est née cette passion pour la mode ?

Petite, j’étais fascinée par ma tante qui pouvait coudre n’importe quoi… et cela représentait pour moi un pouvoir inaccessible. Ma mère et mon grand-père sculptaient, dessinaient, peignaient et je suivais le mouvement. Mais aucun d’eux n’avait à l’époque fait de leur passion leur métier. Je ne me suis pas posée de questions, j’ai intégré une école supérieure de commerce. Par la suite, même très investie professionnellement dans le consulting puis dans la gestion de projet social et culturel, je ne me suis jamais vraiment sentie à ma place. 

Au fil des années, mon gout pour les motifs et les étoffes a tourné à l’obsession ! En voyage, je dessinais et photographiais les motifs, les carrelages, les broderies plutôt que les paysages… Et finalement c’est en recherchant une école d’arts pour ma soeur que j’ai pris conscience que je désirais depuis toujours apprendre à fabriquer des vêtements et y intégrer des imprimés.

En 2008, J’ai demandé un congé individuel de formation et un financement pour passer un certificat de modélisme et de stylisme à Bordeaux. Mes enfants étaient petits, donc je ne pouvais étudier qu’après leur coucher. J’étais frustrée de ne pas pouvoir en faire davantage sur les projets proposés, car les découvertes dans la mode et le textile me transportaient et j’avais des idées à profusion !

Vous avez ensuite crée votre propre marque, ORIGINELs. Justement, pouvez-vous nous en dire d’avantage sur les origines de la marque, de son nom ? Quelles sont ses valeurs ?  

Le nom ORIGINELs dégage tout ce que j’ai voulu mettre dans cette marque : une touche d’originalité dans les coupes, de modernité dans l’utilisation des matières et des finitions, et une forte empreinte d’authenticité, de naturel.

La composition des matières est primordiale pour se sentir à l’aise dans un vêtement, c’est pourquoi j’exclue tout composé synthétique.

C’est une sérieuse contrainte quand on conçoit des vêtements, mais finalement, de mon point de vue, c’est ce qui fait qu’on va porter beaucoup plus souvent un vêtement plutôt qu’un autre. Parce que les matières « respirent » et sont agréables à porter.

Ensuite je mise sur des coupes alliant élégance et féminité, ajustées sur le haut du buste, qui suivent la courbe du dos, avec de l’aisance et du volume sur le bas ; des formes trapèzes adaptées à tout âge et à toute morphologie. 

 Quel est le processus de création d’un vêtement ORIGINELs ? 

Je dessine les modèles puis je réalise les patrons et les prototypes.

Pour cette première collection, j’ai pris beaucoup de temps à rechercher mes fournisseurs. En France j’ai sélectionné de belles matières en fibres 100% naturelles, imprimables par le procédé numérique;  c’est en effet grâce à l’impression numérique que j’obtiens la qualité et la précision recherchées pour mes imprimés. En ce qui concerne les boutons, je suis tombée en pâmoison devant un fabricant français. Il a été bien plus difficile de trouver le confectionneur qui me corresponde. C’est finalement au Portugal que j’ai trouvé la possibilité de produire en très petite série avec le meilleur rapport qualité/prix. C’était un objectif crucial pour moi de proposer des tarifs « créateur » abordables, tout en préservant la qualité, et en me fournissant exclusivement en France et en Europe. 

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

Je dirais pour faire court : les imprimés ethniques mais aussi floraux comme certains liberty, les créateurs japonais (le plus connu Kenzo, dont j’admire les associations d’imprimés), les végétaux, les matières usées, les étoffes anciennes et les illustrateurs comme Rébecca Dautremer …

Vous avez participé à un défilé au comptoir du jazz le 8 mars. D’autres événements sont-ils prévus ? 

Je participe à la Fashion Week de Bordeaux le 10 mai prochain. Et j’espère que je participerai à beaucoup d’autres évènements faisant appel à des créateurs dans les mois à venir ! Il est très difficile d’être médiatisé pour un «petit créateur» qui lance sa marque, surtout quand on ne dispose pas d’un pas de porte; d’ailleurs je remercie Mod’arts de son intérêt pour ORIGINELs ! 

Mais le lancement est tout récent et j’espère que la médiatisation viendra au fur et à mesure de ma participation aux évènements régionaux.

Vous avez ouvert votre boutique en ligne le mois dernier. Dans l’avenir, désirez-vous ouvrir votre propre magasin, ou distribuer votre collection dans certains points de vente bordelais ? 

Je recherche actuellement des points de vente pour distribuer ma collection, à commencer par la Gironde, car je suis persuadée que beaucoup de monde partage cette envie de favoriser la création locale. 

Que peut-on vous souhaiter pour la suite? 

Avant tout que la marque ORIGINELs réponde aux envies et aux goûts de beaucoup de femmes, et parallèlement à cela, de faire des rencontres qui me fassent avancer pour continuer cette belle aventure.

Suivez l’ actualité de la marque sur Facebook.

Pouvez-vous vous présenter ?

Parisienne d’origine et bordelaise de cœur depuis maintenant 4 ans ; j’ai 32 ans et suis dans le métier depuis une dizaine d’années.

Mon parcours : une école de mode à Paris, Esmod International en section nouvelle nouture, un diplôme avec mention bien, une expérience professionnelle parisienne tant dans le milieu du prêt à porter en qualité de styliste que dans la sous-traitance ou pour des missions de petite main pour des maisons de luxe. J’ai débuté mon activité de créatrice indépendante en 2008, en parallèle d’autres contrats, réalisant à la demande de particuliers, comme de professionnels, des pièces uniques sur-mesure.

A mon arrivée à Bordeaux, j’ai tout d’abord enseigné durant deux ans le modélisme et l’histoire du costume dans différents établissements privés et publics avant de me consacrer entièrement à mon activité de créatrice. J’ai dédié une année au développement de mon nom ainsi qu’à l’étude du marché de la mode bordelaise avant d’ouvrir enfin mon Showroom fin février. Les bordelais ont en effet pu découvrir mon travail sur le Salon du Chocolat ou encore lors de défilés tel que le Bordeaux Ynside Fashion Show en 2013.

Quelle est votre expérience professionnelle la plus marquante ?

Outre celle que je vis en ce moment, je retiendrais peut-être le stress des maisons de Haute-Couture la semaine précédant laFashion Week parisienne. Être contactée à la dernière minute pour rejoindre les équipes en place et assembler des bouts de robes à la chaîne sans jamais les voir finies. Travailler plusieurs jours d’affilés sans dormir et à quelques heures du défilé, tout s’arrête et recommence dans une autre maison. Ce sont de folles semaines mais de très bons souvenirs.

Pouvez-vous me parler de vos créations ?

Pour cette première collection Mariage, mon univers reste très « Barock’n Roll », tout comme la ligne Gala. De la corseterie, des plumes, des strass, de la dentelle de Calais, du tulle et beaucoup de soieries. Ce sont ces matières nobles qui m’inspirent et me guident dans ma démarche créative.  Pour autant, les robes que je présente au showroom ne sont pas les seules propositions faites aux clientes puisque ma spécialité reste la réalisation de pièces uniques. Il s’agit alors de répondre aux envies et attentes de chaque cliente tout en lui apportant le regard professionnel de la styliste, adapté à chaque morphologie et au contexte de la cérémonie. Les enfants sont également mis à l’honneur avec une collection annuelle et la possibilité d’habiller tout le cortège selon ses désirs.

Avez-vous des influences ? Si oui, lesquelles ?

En ce qui concerne la planète mode, je suis une inconditionnelle d’Elie Saab – dont nous partageons d’ailleurs le fournisseur tissus – des créateurs Viktor&Rolf, Karl Lagerfeld, Vivienne Westwood… J’ai également un profond respect et une admiration sans borne pour Mademoiselle Coco et Yves Saint Laurent.

L’inspiration quant à elle est partout ; dans le détail d’une fleur, la courbe d’un vieux meuble, le travail d’une porte… Et même une émotion.

Votre showroom vient d’ouvrir au 14 Rue Huguerie à Bordeaux, pouvez-vous nous en parler ?

Ce showroom est aussi un salon d’essayage entièrement privatisable, un boudoir intime au cœur de Bordeaux comme un cocon entièrement dédié aux femmes.

On peut venir y essayer les modèles de la collection ou se faire réaliser la robe de ses rêves mais toujours sur-mesure. Il ne s’agit pas de reprendre un modèle existant et de l’ajuster aux mesures de la cliente mais bien d’une nouvelle création répondant à chaque demande.

Différents espaces rythment le lieu ; le showroom à l’avant, où sont présentées les collections en cours, la cabine d’essayage, très large et confortable, le salon d’essayage avec son immense podium semi-circulaire et ses deux grands miroirs de part et d’autre, le salon de thé, cosy et raffiné, l’atelier de confection à l’arrière et encore le studio photo.

Chaque cliente a alors la possibilité de rencontrer les différents partenaires avec qui je collabore dans l’univers de la cérémonie  et peut les regrouper sur place lors de ses différents rendez-vous. Ainsi un essayage de robe peut être jumelé avec un essai coiffure et maquillage, une dégustation de pâtisserie, de vin ou de champagne. Une séance photo peut être organisée à cette occasion, seule ou entre amies et un joaillier peut réaliser sur-mesure le bijou unique en concordance avec la robe. Tout est fait pour adoucir ce parcours du combattant qu’est l’organisation d’un tel évènement, jusqu’à la privatisation totale du showroom le matin du grand jour afin de permettre à chaque femme de se préparer dans les meilleures conditions sans avoir à courir d’un prestataire à l’autre.  

Quels sont vos projets pour la suite ?

Pour l’instant, me faire une place à Bordeaux qui est réellement devenue ma ville de cœur et créer de belles relations avec mes clientes. La suite sera à écrire mais plus tard.

Quel est le processus de création d’une robe sur-mesure ?

Chaque pièce demande en moyenne 3 essayages par femme et 2 par enfant, le tout, précédé d’une première rencontre lors de laquelle la cliente définit ses envies et ses attentes. A moi ensuite de comprendre son univers afin de pouvoir répondre au plus près à son projet. Lors de la seconde entrevue, je propose un ou plusieurs croquis ainsi que des tissus et fournitures et le devis correspondant. Dès lors que cette première étape est aboutie, j’effectue la prise de mesures et fixe la date du premier essayage.

Les essayages sont réalisés à l’aide d’un prototype du vêtement final réalisé en toile de coton afin d’ajuster le travail au demi millimètre près et de modifier au besoin si les envies de la cliente ont évolué depuis le début du projet. Une fois le résultat escompté obtenu à la perfection, je réalise un patronnage à utilisation unique et monte enfin la robe dans les tissus choisis. Un essayage final est ensuite programmé pour s’assurer du bien-aller de la pièce. La cliente peut alors repartir avec sa tenue ou la laisser à l’atelier jusqu’au grand jour si l’habillage a lieu sur place. J’offre également à chaque mariée le dessin en couleurs, signé et encadré de sa robe ; c’est le petit plus de la maison.

Plusieurs mois sont donc nécessaires à la création d’une robe sur-mesure, c’est pourquoi il est conseillé de s’y prendre longtemps à l’avance. Pour les enfants, le temps de confection étant plus réduit, quelques semaines d’anticipation peuvent suffire mais mieux vaut tout faire en parallèle pour atténuer le stress des préparatifs.

 Propos recueillis par Séverine Mendes

Depuis notre rencontre en janvier dernier, Laurie-Anne FRITZ a parcouru l’Atlantique direction New York pour participer au salon The Coterie Fashion Show. Une expérience inédite qu’elle raconte à Mod’arts…

De retour en France, pouvez-vous nous nous raconter votre séjour au salon « The Coterie Fashion Show » à New-York ?

Une expérience intéressante et enrichissante. Le salon Coterie est un très grand salon l’équivalent du Who’s next à Paris : 300 exposants et 20000 visiteurs. L’événement se déroule sur 3 jours au Javits Jacob Center, un magnifique endroit sur les bords de Manhattan.

Il y a trois étages qui comprennent : le prêt à porter, l’habillé, le denim, l’accessoire, bijoux chaussures, ainsi qu’un corner pour les jeunes designers, le « hall TMRW » où j’étais placée. La clientèle est essentiellement américaine mais aussi asiatique.

Comment décririez-vous cette expérience ?

Une expérience inédite puisque je ne connaissais pas le pays et ses coutumes mais on apprend vite une fois sur place. Il faut être réactif, dynamique, car c’est un marché très compétitif les américains sont exigeants car ils ont eux aussi un made in USA très fort et donc votre produit doit vraiment apporter quelque chose de nouveau pour eux sinon ils zappent.

Quels souvenirs retenez-vous ?

Une ville magnifique, la gentillesse de ces gens qui vivent dans une grande ville mais qui pourtant ont du savoir-vivre et sont toujours prêts à vous aider pour réussir. Les américains sont des gens optimistes qui croient en l’avenir !

Des opportunités ont elles vu le jour durant ce salon ?

Des contacts, des points de ventes…  Un showroom s’est proposé de développer la marque sur New York mais aussi  Los Angeles et Chicago.

D’autres évènements internationaux prévus ?

Pour l’instant je me concentre sur la préparation de la collection Été 2015, une collection toute en douceur et fluidité, avec des mélanges de matières comme le voile de coton, le crêpe  et  toujours  plus de robes puisque c’est là mon point fort.  Et pourquoi pas retourner à New York avec cette collection pour la prochaine saison… A suivre.

Albane d’Argence : un nom, une marque

Haute-couture sur commande ou prêt-à-porter, Albane créé tous types d’accessoires de cheveux, à partir de pièces textiles d’origine vintage. Unique et décalée, chaque pièce est conçue à la main dans son atelier, et confère un charme désuet et féminin à celles qui la porte. C’est au gré de ses inspirations qu’Albane créé ses mini-collections chaque année. Inspirée par l’ambiance mexicaine, les fleurs sont sa signature du moment.

De nombreuses expositions

Présente dans une boutique à Nantes, elle l’est aussi lors de nombreuses expositions en France. D’octobre à décembre, et de mars à juin, elle parcourt les villes de Tours à Roubaix en passant par Paris pour exposer ses créations. Des périodes où la créatrice ne cesse de confectionner et de
vendre. Ces différents évènements permettent à Albane de se constituer un réseau, et de partir à la rencontre des filles qui ne la connaissent pas encore. Un succès grandissant…

Retrouvez les créations Albane d’Argence sur son e-shop et suivez l’actualité d’Albane sur sa page facebook 

Une vitrine au large choix à partir de 99 euros

Sur rendez-vous ou simple visite, les clients sont invités à entrer et découvrir les secrets de cette première boutique, située 9 Rue du Temple à Bordeaux. Trois collections hommes et femmes sont proposées :

• collection « habillée » : smocking, robes de soirée …
• collection « tous les jours » : pantalons, costumes, tailleurs, manteaux, …
• collection « casual » : jeans, chemisiers, vestes pantalons, …

llustrations des différentes options et possibilités, les produits proposés permettent aux clients d’imaginer leur propre vêtement. Coutures, poches, boutons, cols, tissus, … Plusieurs milliers de modèles, options et tissus pour créer un caractère « unique » au vêtement conçu.

Les choix varient selon le produit choisi. Pour une veste, le client a le choix de la doublure, des boutons, des coudières, du bas arrondi ou droit, des poches, du revers de col, ou encore de la surpiqûre sur le revers etc … Pour le jean, le client choisira sa forme (slim, regular, taille haute, basse…), les boutons, les poches, les fils, et le traitement du tissus.

Concernant les chaussures, trois styles sont proposés : des chaussures « sport », des chaussures de ville en cuir, ainsi que des chaussures en cuir montante. Trois collections pour trois gammes de prix.

 Le sur mesure proposé par l’échoppe du couturier commence à partir de 99 euros.

 Le processus de fabrication

• Découverte des collections de produits.
• Choix des options proposées.
• Mesure par scan 3D.
• Essayage d’un vêtement témoin pour avoir des informations complémentaires.
• Bon de commande rempli et prêt à être envoyé au bureau d’étude de Mérignac pour le patronnage. 

Le processus de vente est estimé à 30 minutes lorsque le client a une idée précise. La génération du patronage est elle aussi rapide. (elle est faite au bureau d’étude de Mérignac), et la fabrication, quant à elle, dure 4 semaines.

Une marque française vouée à l’international

Avec quelques magasins dépositaires en France distribuant des produits de l’Echoppe du Couturier, la boutique de Bordeaux est la première. Vouée à être répliquée, elle le sera bientôt dans d’autres villes de France ainsi qu’à l’étranger, dans le courant 2014. Etats-Unis, Europe du Nord, Pays de l’Est… Un projet à suivre !