Mod'Arts » » Alizée PICHOT | Mod'Arts https://modarts.fr La jeune création se met en scène à Bordeaux Thu, 23 Oct 2014 12:44:02 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.0 Paul Schiegnitz, artisan magicien https://modarts.fr/paul-schiegnitz-artisan-magicien/ https://modarts.fr/paul-schiegnitz-artisan-magicien/#comments Mon, 01 Jul 2013 07:00:54 +0000 https://modarts.fr/?p=549 atelier-paulNous avons rencontré une perle rare de l’artisanat bordelais, un trésor caché dans le dédale des rues du quartier St-Michel. Paul Schiegnitz est un artisan chausseur qui nous vient tout […]]]> atelier-paul

Nous avons rencontré une perle rare de l’artisanat bordelais, un trésor caché dans le dédale des rues du quartier St-Michel. Paul Schiegnitz est un artisan chausseur qui nous vient tout droit de Berlin. Actuellement, il est le seul à offrir cette compétence aux habitants de la région. Son talent est récompensé par un succès de plus en plus florissant.

Chausser, une vocation

C’est à Berlin en 2003 que l’aventure commence. Paul suit une formation traditionnelle de bottier-cordonnier. Cette vocation lui est venue d’un premier contact avec un artisan avec lequel il a appris à s’intéresser à la fabrication de la chaussure. Au terme de cette formation en Allemagne, il émigre en France et  intègre l’académie de design artisan d’Aix-la-Chapelle.

schiegnitz 

L’expérience bordelaise

Cela fait maintenant deux ans que Paul Schiegnitz s’est installé à Bordeaux pour des raisons familiales mais aussi pour le cadre de vie paisible et agréable de la ville. Ce maître artisan possède l’art et la manière d’associer subtilement le traditionnel et le moderne. Les codes sont déjoués avec subtilité et les détails sublimés. Sa spécificité réside dans les couleurs qu’il utilise et qui sautent aux yeux au premier regard. Les modèles sont en cuir mélangés dans les tons qui rappellent l’automne et les longues promenades au bord de la Garonne. Avec une ligne 100% made in France et assemblée à Bordeaux, Paul se range auprès de cette nouvelle génération d’entrepreneurs qui reviennent aux valeurs de base, sans pour autant perdre leur spontanéité. Ses deux formations lui ont transmis des valeurs comme l’amour du travail bien fait ainsi que le respect d’un travail et d’un résultat de qualité.

Un artisan avant tout

schiegnitz (2)

Au cours de cet entretien, Paul nous a confié attacher une importance particulière à la justesse du terme utilisé pour décrire son métier. Trop nombreux sont ceux qui confondent « artiste » et « artisan ». Il nous explique avec beaucoup de considération qu’un artisan ne créé pas un objet de plaisir ou de loisir mais bien un objet du quotidien. Ses chaussures ne transmettent pas un regard sur le monde ni une perception de la vie mais plutôt un effort travaillé pour faire de la chaussure de luxe un objet confortable et accessible. Chaque client bénéficie d’une fabrication sur mesure et d’un  design établit exclusivement pour lui après un échange et une discussion sur ses goûts. Ce dernier aspect du travail de Paul Schiegnitz est aussi ce qui fait de lui un créateur unique. Le contact et l’échange avec l’autre lui est essentiel et enrichissant.  Son objectif à court terme est de quitter le statut d’auto-entrepreneur typiquement français pour obtenir celui d’artisan à part entière, même s’il se considère déjà comme tel car il exerce cette profession depuis maintenant dix ans. Paul Schiegnitz aimerait lancer une marque de chaussures en tant que créateur – et non pas bottier – et aussi pourquoi pas, de partager un savoir-faire trop peu connu.

Coté mode, cet artisan à l’univers poétique laisse à chacun le soin de trouver son style. Il aime l’idée que chacun puisse oser ce que les autres n’osent pas, affirmer son originalité à travers son look et pourquoi pas ses chaussures. Ses modèles sont inspirés de traits graphiques, l’exactitude des lignes et des espaces réduits. La simplicité des formes associée à la douceur des couleurs donnent un accord parfait et font naitre des souliers qui nous font tourner la tête et faire des claquettes.

http://schiegnitz.com/

92 rue Lagrange
33000 BORDEAUX

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L’Art à porter d’Alexandra Mas et Eric Tibusch https://modarts.fr/lart-a-porter-dalexandra-mas-et-eric-tibush/ https://modarts.fr/lart-a-porter-dalexandra-mas-et-eric-tibush/#comments Thu, 27 Jun 2013 07:00:32 +0000 https://modarts.fr/?p=418 mas-tibush-1Depuis toujours, la passion d’Alexandra Mas l’a amené à s’intéresser à de nombreux domaines dont la mode fait partie. Aventure parisienne Paris est l’emblème ultime du mélange de la mode […]]]> mas-tibush-1

Depuis toujours, la passion d’Alexandra Mas l’a amené à s’intéresser à de nombreux domaines dont la mode fait partie.

Aventure parisienne

Paris est l’emblème ultime du mélange de la mode et de l’art. Ces deux disciplines cohabitent depuis toujours en harmonie mais il reste rare de faire vivre les deux vraiment ensemble. C’est précisément ce qu’Alexandra Mas et Eric Tibusch ont décidé de faire.

L’aventure commence en 2009 : chacun admirant le travail de l’autre, les deux artistes ont l’idée de mixer leurs travaux sans forcément de projet très précis. Des heures de discussions s’enchaînent pour enfin arriver à la conclusion de laquelle découlera l’Art à Porter.

Le concept est très littéral, il entend un mélange pur et primaire de l’art et de la mode. C’est-à-dire une sorte d’art construit et pensé en tant que tel, puis une pièce de mode créée et réfléchie à partir de cette essence artistique. L’Art à Porter est un concept unique dans l’histoire de la mode et de l’art, innovant dans tous ces aspects, c’est une belle façon de lier ces domaines.

L’art à la base de tout

Avant même de commencer la création, Alexandra Mas et Eric Tibusch discutent d’un thème, de points de départs communs. Une fois la ligne directrice établie, Alexandra s’attèle à peindre une très grande toile de coton. Ces toiles destinées à êtres remodelées sous formes de vêtements sont éblouissantes, par leur format d’abord mais aussi par leur constitution générale. Les couleurs sont très pigmentées et chaque détail ressort pour exister en tant que morceau à part entière du tableau. Ce processus de création prend beaucoup de temps, il en faut énormément pour aller au bout de la démarche créative complète mais aussi de la technique. Cette forme de peinture nécessite beaucoup de patiente et de délicatesse.

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Une fois la toile terminée, direction Paris et l’atelier de Monsieur Tibusch. A partir de là, la toile change de main et le designer a la liberté de faire ce qu’il veut de cette toile. Cependant, la même difficulté s’impose que pour l’étape de la peinture, ce n’est pas du tissu qui est travaillé ici, mais bien une toile qu’on ne peut pas plier, froisser ou découper comme on le souhaite.          

Ce qu’effectue Eric Tibusch est un travail de créateur de mode, il fait de toiles des robes et introduit la haute couture dans l’art. Malgré cela, il reste indéniable que même une fois aboutie, ces pièces sont et seront pour toujours des œuvres d’art. Tout en elles fait respirer les inspirations des deux artistes et un vrai message qui passe par la texture, les couleurs, les lignes du tableau mise en forme par le vêtement.                                     

Un concept engagé

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En plus de la démarche créatrice, ces deux artistes sont engagés dans la lutte contre le cancer. En effet, Alexandra et Eric ont crée ensemble une robe inspirée de Marie Curie et de ses fleurs préférées, les jonquilles. Robe appelée sobrement la « vanité aux jonquilles », cette œuvre représente la fragilité de l’homme face à la maladie et fait un parallèle entre cette douleur et l’espoir que chacun cherche sans cesse. La moitié des gains issus de la vente de la robe ont été reversés à la fondation Marie Curie.       

www.alexandramas.com

www.tibusch.com

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Les corsets Mary Antoinette https://modarts.fr/mary-antoinette/ https://modarts.fr/mary-antoinette/#comments Mon, 17 Jun 2013 07:00:45 +0000 https://modarts.fr/?p=134 mary-antoinette-1Vanessa Lauriola alias Mary Antoinette est une autodidacte passionnée de couture dont les créations de style urbain chic ne cessent de séduire les femmes de tous les styles et de […]]]> mary-antoinette-1

Vanessa Lauriola alias Mary Antoinette est une autodidacte passionnée de couture dont les créations de style urbain chic ne cessent de séduire les femmes de tous les styles et de toutes les générations.

Dèjà petite, Vanessa s’intéresse à la couture, au vêtement et à tout ce qui y touche de près ou de loin. Une fois le bac en poche, elle entame des études d’histoires de l’art à l’université Bordeaux 3. Elle se spécialise en histoire du costume et obtient également un diplôme en médiation et régie du patrimoine culturel. Parallèlement à ce parcours universitaire, la jeune étudiante passe un CAP couture en candidat libre afin de parfaire les connaissances qu’elle a déjà acquis seule. Ces études lui ont permis d’avoir un regard sérieux sur la mode et surtout de choisir son domaine. Avant même de commencer l’université, le projet de monter une entreprise commençait à germer dans l’esprit de Vanessa. Les six ans passés sur les bancs de la fac à étudier la couture, ses traditions et son histoire, ont donnés envie à la future Mary Antoinette de se concentrer sur les corsets, très peu exploités et méconnus du public.

Pour Vanessa, il est important de créer un contact humain avec sa clientèle, cette relation privilégiée est une motivation supplémentaire qu’elle exploite en faisant du sur-mesure en plus de sa boutique en ligne. Depuis trois ans, l’entreprise Filétoil existe et cette marque déposée propose des corsets, serre-tailles, lingerie etc. Contrairement à l’idée que l’on se fait généralement de la corseterie, ici, nous sommes loin du corset traditionnel dont la femme a mis des siècles à se débarrasser. On parle plutôt d’une seconde peau, des tissus si fins et si doux qu’ils se fondent sur les formes féminines et se portent sans difficulté. Les corsets sont les pauvres victimes des plus sévères stéréotypes, strictes, vulgaires, bloquants. Toutes ces idées sont celles que Vanessa veut repousser en démystifiant le corset, en le faisant vivre comme les femmes ont envie de le vivre aujourd’hui, en 2013. Pour elle, le corset doit pouvoir se porter de jour comme de nuit, dans l’intimité et dans la rue, casual ou habillé, à l’infini et à notre convenance.

Corsets faits main

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Les corsets Mary Antoinette sont haut de gamme, avec une qualité hors du commun et rare pour ce genre de création. En effet, elle est la seule en Aquitaine à fabriquer ce genre de vêtement et par conséquent doit se déplacer pour se fournir en matériel et tissu. Comme beaucoup de créateurs et créatrices, Vanessa monte souvent jusqu’à Paris pour acheter ses tissus et écume les chineries à la recherche de dentelles et tissus anciens et délicats. La soie et le taffetas par exemple sont des tissus que l’on retrouve beaucoup sur ses corsets, mais attention, en couleur ! Cette couturière de talent s’attelle à mélanger les styles anciens et modernes, tendance et tradition, pour un rendu 100% authentique et totalement original.

Avec un travail entièrement fait main, de l’assemblage aux finitions, Mary Antoinette offre un gage de qualité qui se ressent au premier regard du vêtement. Certes le processus de création reste classique  mais l’amour du travail bien fait est celui d’une passionnée qui ne lésine pas sur les détails et cherche l’inspiration partout où elle peut la trouver. Chaque saison, la Fashion Week et ses grands créateurs tels que Christian Dior ou encore Elie Saab sont le point de mire de Vanessa, qui scrute les nouvelles inclinaisons des têtes pensantes de la mode. Mais ce n’est pas tout, le cinéma, en particulier le cinéma de science fiction, constitue une grande source d’inspiration. Des films comme Star Wars ou Underworld reprennent des codes vestimentaires particulièrement en adéquation avec ceux qu’affectionne Vanessa Lauriola et sont par la même des inspirations à part entière.

Aujourd’hui, l’entreprise Filétoil est établie et la marque Mary Antoinette est le nouveau né qui grandit à vitesse grand V. À force de beaucoup de travail, de recherches et de concentration, l’image de marque est créée et plait déjà aux suisses, à de très nombreuses françaises et pourquoi pas demain à des japonaises. Le corset est un vêtement qui est vu à l’étranger comme très français, très royal et historique, côté repris par Jean Paul Gaultier avec Madonna il y a déjà de nombreuses années. Vanessa aimerait montrer avec ses créations que la french touch n’est pas qu’un détail mais une réalité et une éthique professionnelle importante. Exporter ce savoir-faire à l’international serait l’ultime réussite de ce projet unique en son genre.

www.mary-antoinette.com

Alizée Pichot

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Lima : Ecole d’Artdesign de Bordeaux https://modarts.fr/lima-ecole-de-design/ https://modarts.fr/lima-ecole-de-design/#comments Mon, 10 Jun 2013 07:00:50 +0000 https://modarts.fr/?p=96 lima-visuelL’école Lima accueille depuis 2001 des centaines de futurs professionnels du design dans plusieurs branches différentes. Depuis cette année, certains peuvent aller jusqu’au Master après avoir suivi un parcours MANAA […]]]> lima-visuel

L’école Lima accueille depuis 2001 des centaines de futurs professionnels du design dans plusieurs branches différentes. Depuis cette année, certains peuvent aller jusqu’au Master après avoir suivi un parcours MANAA (mise à niveau en arts appliqués) et Bachelor 2 et 3.

Une expérience de plus de dix ans apporte aux étudiants le plus haut niveau pédagogique des métiers de l’art et du design. La plupart des premières années sont des jeunes bacheliers passionnés pas forcément confirmés dans les techniques de l’art et du design. L’objectif de l’école est avant tout d’aider ces jeunes à arriver au bout de leur rêve en leur donnant l’opportunité de rencontrer les professionnels de tous bords et d’avoir accès au nec plus ultra des technologies d’arts appliqués. Lima investit chaque année dans des machines innovantes, du matériel de très bonne qualité afin de permettre aux promotions d’effectuer les meilleurs travaux possibles. La toute dernière nouveauté est une imprimante 3D qui imprime en taille et dimensions réelles des projets modélisés sur l’ordinateur.

lima

Dès leur entrée à Lima, les étudiants ont la possibilité de rencontrer des professionnels via des conférences, des visites, des concours etc. L’année dernière notamment, l’illustre Chantal Thomass est venue rencontrer les étudiants et leur exposer son parcours et son travail pendant toute une journée, accessible aux questions de ses interlocuteurs. Toujours dans la mode, une créatrice originaire d’Argentine, Mariana Martinez a exposé ses créations et ainsi montré sa vision de la mode et de son métier de designer. Dans un tout autre domaine, Laurent Caneiro, animateur chez Dreamworks a organisé avec l’école un workshop (atelier de création où les étudiants sont mis en compétition les uns avec les autres sur un sujet et un thème précis) où l’interactivité et l’apport de connaissances mutuel en a fait sa richesse.

De manière générale, le leitmotiv de l’équipe pédagogique de Lima est d’apporter le plus possible de connaissances professionnalisantes  aux  jeunes, c’est pourquoi ils assistent à des événements en relation avec leurs spécialités, où ils peuvent rencontrer du monde et se créer un carnet d’adresses. Aussi, Lima est partenaire du Design Tour, ainsi que de la Biennale du Design (à St Etienne en 2013). Les Escales du Design sont aussi depuis plusieurs années dans leur agenda et les étudiants participent tous les ans à des concours afin de voir leurs travaux utilisés par ces organismes. Par exemple, Studyrama organise un concours de création d’une maquette pour leur brochure de présentation distribuée partout en France ; la Clinique Tivoli-Ducos quant à elle propose l’élaboration de badges  pour la lutte contre le cancer. Lima, très engagée dans le domaine caritatif et les structures associatives, pousse activement ses élèves à s’investir personnellement, que ce soit avec l’école ou en dehors.

 

Bachelor Mode

Lima propose aussi dans ses parcours Bachelor un BTS mode dans lequel les étudiants apprennent ou perfectionnent leurs connaissances en stylisme et modélisme. C’est de cela qu’une élève en Bachelor Mode a bien voulu nous parler, en partageant son expérience de l’intérieur. Ce cursus se compose de diverses matières plus ou moins spécifiques au secteur : en première année, 70% des cours sont en tronc commun avec les autres BTS et les autres 30% spécialisent les élèves aux techniques de la mode. Par exemple, des cours en laboratoire de production sont dispensés, le professeur donne un thème sur lequel les étudiants doivent faire des recherches approfondies. Cette première étape terminée, le but et de créer une mini collection en dessin puis un prototype d’étude et une réalisation finale en tissu. Du reste, des heures de modélismes et de cours d’histoire du textile apportent un bagage de connaissance supplémentaire dans les étapes de recherche et de créations. N’oublions pas que Lima est avant tout une école de design, c’est pourquoi les élèves du BTS mode doivent eux aussi travailler leur spécialité sur les ordinateurs et les logiciels de design (Photoshop, Illustrator etc).

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Les deux derniers projets en date sont un partenariat avec le Château Paloumey, producteur de vin depuis de nombreuses années. Le concept est d’associer l’art et le vin et cette responsabilité sera donnée à un étudiant de Lima en design graphique. Ce n’est encore qu’une ébauche et rien n’est pour l’instant commencé. Enfin, l’Imagine Cup est un concours international qui rassemble des jeunes talents excellant dans les nouvelles technologies et dans le design. Les épreuves se font par équipes et deux étudiants en master à Lima ont passé le premier tour des sélections et se sont envolés pour Moscou où a lieu la compétition cette année.

À force de sa persévérance et de son sens du concret, cette école a vu s’épanouir des anciens élèves dans les différents domaines enseignés. Chaque promo apporte ses nouveaux talents et nombre d’entre eux ont trouvé leur place dans les secteurs de la mode et de l’art. Stéphanie Lardeau  fait partie de ces pépites : créatrice de vêtements, elle a monté sa boutique deux ans après avoir obtenu son diplôme à Lima. Sa marque « Little Bacon » nous a tapé dans l’œil et nous vous en parlons ici.

www.lima-design.fr

Alizée Pichot

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Souf, le vintage à la bordelaise https://modarts.fr/souf-le-vintage-a-la-bordelaise/ https://modarts.fr/souf-le-vintage-a-la-bordelaise/#comments Mon, 03 Jun 2013 07:00:31 +0000 https://modarts.fr/?p=79 souf-visuelNous sommes allées rencontrer Souf, joli diminutif de Souphasith, blogueuse mode qui monte monte monte sur Bordeaux. Depuis 2011, elle nous dévoile son univers dans son blog  L’allergolomode. Au travers […]]]> souf-visuel

Nous sommes allées rencontrer Souf, joli diminutif de Souphasith, blogueuse mode qui monte monte monte sur Bordeaux. Depuis 2011, elle nous dévoile son univers dans son blog  L’allergolomode. Au travers de centaines d’articles on voit son style évoluer au gré de ses inspirations.

Passionnée de mode depuis toute petite, son avenir dans ce domaine était une évidence. Enfant déjà elle habillait ses Barbies, et aujourd’hui diplômée d’une célèbre école de stylisme belge, elle habille les femmes. C’est d’ailleurs pendant ses études là-bas qu’elle se découvre une passion pour le vintage. Ses virées dans les friperies s’enchainent et son style s’étoffe peu à peu. Parallèlement, la grâce des créateurs belges la touche, Martin Margiela, Ann Demeulemeester et d’autres font partie des ses références ultimes. Durant ces trois ans, elle se familiarise avec une autre façon de voir la mode, très différente qu’en France. Souf explique qu’elle apprend à s’y affirmer et cela la pousse à exprimer encore plus sa personnalité à travers son look et ses créations. Selon elle, c’est un pays où tout le monde y est beaucoup plus ouvert d’esprit (notamment plus qu’à Bordeaux) et où la mode est un secteur très actif et présent dans les villes. Quand elle rentre  à Bordeaux après ses études, Souf, encore belge dans l’âme avoue avoir voulu commencer son blog car elle trouvait qu’il n’y en avait pas assez,en tout cas beaucoup moins qu’ à Bruxelles.

Son look féminin et éclectique contraste avec le style très épuré et graphique des stylistes japonais qu’elle adore et ceux cités précédemment.  Les années 80 sont pour Souf une mine d’or d’inspiration qu’elle cultive savamment et subtilement tout en rajoutant sa touche personnelle si reconnaissable.

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Il y a un an et demi, Souf décide de faire un blog, tout d’abord à cause d’une envie de photographie puis un besoin de s’exprimer sur sa passion. A l’aide de son compagnon qui est derrière la caméra, elle se crée une identité virtuelle à part entière. Son blog est son « bébé » dont elle s’occupe beaucoup, avec soin et patience. Le nom du blog l’allergolomode reflète son refus de conformisme chronique de la mode, une sorte d’allergie des tendances éphémères et saisonnières. Pour elle, la mode est avant tout une histoire de cœur et d’ouverture sur soi, le vêtement reflète la personnalité de celui qui le porte. D’ailleurs, cet aspect est flagrant sur le blog, on décèle un travail minutieux sur la photographie et la passion de la fringue est merveilleusement retranscrite.

L’allergolomode pullule de pièces vintage plus originales et inédites les unes que les autres. De la fourrure en hiver, des fleurs old school en toute saison et les beaux bijoux sont des pièces récurrentes dans les thèmes qu’elle décline à l’infini et avec brio. Selon Souf, « le vêtement est un investissement » et la quête de la pièce unique jamais achevée. Son rapport à la mode fait penser à un jeu dont elle s’amuse avec les codes et déjoue les tendances au gré de ses envies.

Cette expérience dans la mode l’a amenée à travailler en tant que conseillère en image dans une association de la région.  Après quelque temps à exercer cette fonction, elle décide de se consacrer à sa passion. Souf est actuellement en train de mettre en place son projet : ouvrir une boutique de vêtements vintage de sa propre sélection. En plus d’être une experte dans son domaine, notre habituée des fripes semble avoir le bagage idéal.

Si vous aimez chiner à Bordeaux, Souf vous conseille Elsa Pop Vintage, 74 rue Sauvageau du côté de St Michel, et Frip’ Confit Boutik au 36 de la rue Cancéra. Amusez-vous !

 

http://allergolomode.blogspot.fr/

Alizée Pichot

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Little Bacon https://modarts.fr/little-bacon/ https://modarts.fr/little-bacon/#comments Mon, 20 May 2013 07:00:17 +0000 https://modarts.fr/?p=121 little-bacon-visuelComme promis, je vous fais découvrir la créatrice de Little Bacon, bonne lecture ! Stéphanie Lardeau est une jeune créatrice  dont la boutique Little Bacon est basée sur Bordeaux depuis […]]]> little-bacon-visuel

Comme promis, je vous fais découvrir la créatrice de Little Bacon, bonne lecture !

Stéphanie Lardeau est une jeune créatrice  dont la boutique Little Bacon est basée sur Bordeaux depuis un an et demi. Arrivée dans la région à 18 ans, elle passe un baccalauréat STI option matériaux souples et industrie textile qui la dirige ensuite vers un BTS mode à l’école de design LIMA. Ainsi formée, Stéphanie Lardeau vend ses créations sur les marchés au Ferret, où elle se fait une clientèle solide qui en demande plus. C’est là qu’elle décide de se lancer dans une boutique de prêt-à-porter. Son but est de rendre accessible la mode, une mode de tous les jours qui s’adresse à des femmes trentenaires actives et bien dans leurs baskets. Habituée au contact avec la clientèle, garder cette relation est aussi un de ses objectifs, sans pour autant devoir endosser le rôle de vendeuse.

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Little Bacon …

Vous vous demandez pourquoi ce nom ? Je vais vous donner la réponse. Il y a quelques années, Stéphanie et une amie créatrice cherchaient des noms pour leurs marques, en essayant de trouver un lien entre leurs patronymes, dans l’intention de collaborer un de ces jours. Leurs noms de famille respectifs se rapportant de près ou de loin à la charcuterie l’idée du bacon est arrivée. C’est un nom qui montre un refus du conformisme si fréquent dans la mode, une façon de dire que ce n’est pas seulement une devanture girly pour des filles qui n’aiment que la mode. Stéphanie avoue s’être inspirée de la première marque de Marc Jacobs, qu’on pourrait traduire en français par Rat Puant, alors on peut le dire, quel hommage !

Mademoiselle Little Bacon travaille avec une éthique intransigeante, faire marcher l’économie locale est pour elle une priorité, c’est pourquoi elle va chercher son tissu au marché St Michel où persistent encore quelques distributeurs français. Stéphanie est une vraie épicurienne, qui aime les belles choses, les choses simples. Elle confie apprécier la conception de thèmes, le dessin, faire travailler son imagination mais « déteste par-dessus tout travailler à la chaîne»autrement dit ne pas lever la tête de sa machine à coudre et travailler comme à l’usine. Sa passion pour son métier est d’ailleurs encouragée par la grande solidarité qu’il y a entre les créatrices bordelaises, dont certaines sont devenues de bonnes amies. Elle me raconte qu’un vrai réseau s’est créé, un rassemblement de femmes et d’hommes qui veulent faire bouger les choses avec leur volonté et leurs moyens. Elle nous parle d’Eleonoreska, créatrice de vêtements très féminins et poétiques, et de Mange Ta Soupe, une boutique de mode enfant qui fait rêver des plus petits aux plus grands.

 … deviendra grand

Au début de l’aventure Little Bacon, on pouvait trouver beaucoup de pièces uniques, produites à cinq exemplaires pour chaque. Aujourd’hui, elle se considère comme une vraie marque de prêt-à-porter, avec minimum deux collections par an. Un an et demi après l’ouverture de la boutique, la créatrice admet une certaine difficulté à travailler seule, la conception, la recherche, la production et la communication deviennent compliqués à gérer en même temps, surtout avec l’afflux grandissant de demandes et le succès encourageant. Stéphanie cultive un « style doux mais pas culcul, un peu rock aussi des fois ». Ce qu’elle aime c’est travailler la structure du vêtement, une fringue féminine mais pas vulgaire ou le choix des matières est primordial. Les collections, quoique très différentes les unes des autres, ont un point commun, une opposition doux-rock, un aspect de sa personnalité qui se reflète inévitablement dans ses créations. Ses inspirations marchent par coup de cœur, un voyage qui l’a marqué, un événement politique ou culturel. Elle ne reste pas cantonnée à la mode, refusant de se faire appeler modeuse et d’être mise dans une case de laquelle il est difficile de sortir.

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Aujourd’hui, Stéphanie Lardeau est emportée dans le doux tourbillon du succès, après avoir touchée une clientèle lambda, l’effet boule de neige mélangé à un peu de chance lui apporta des propositions, des opportunités nouvelles. Paris, Bordeaux, Toulouse, Bayonne, les défilés et les salons se multiplient ainsi que les projets. Un boutique en ligne, une collection produite pour l’automne-hiver 2014, des pièces de la collection été exposées dans un showroom à Marseille, un salon à Hossegor en juin et surtout un défilé en mai à Bordeaux pour montrer la nouvelle collection. Son but est de développer Little Bacon au niveau national, changer la structure tout à gardant l’identité de la marque, garder les valeurs intactes.

Pour les plus avertis d’entre vous chers lecteurs, si vous voulez vous lancer, participer à un événement mode ou en organisez un, Stéphanie conseille de contacter l’association Sew&Laine, où une armée de créatrices et autres professionnels sauront vous répondre avec le sourire.

 

Little Bacon

2 rue du Professeur Demons 33000 Bordeaux 

www.littlebacon.com

Alizée Pichot

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Bordeaux Ynside Fashion Show https://modarts.fr/bordeaux-ynside-fashion-show/ https://modarts.fr/bordeaux-ynside-fashion-show/#comments Wed, 27 Mar 2013 10:34:10 +0000 https://modarts.fr/?p=114 ynside-visuelJeudi 21 mars 2013, le magazine Bordeaux Ynside a organisé un événement de taille pour promouvoir le talent de cinq créatrices de la région. L’équipe organisatrice a choisi un lieu underground de […]]]> ynside-visuel

Jeudi 21 mars 2013, le magazine Bordeaux Ynside a organisé un événement de taille pour promouvoir le talent de cinq créatrices de la région. L’équipe organisatrice a choisi un lieu underground de la culture bordelaise, la Faïencerie, ancien entrepôt situé sur les quais.

Afin de présenter au mieux les créatrices en question, un défilé couture a été monté, et chacune des stylistes a du préparer une mini collection pour l’occasion. Marianna Martinez, Laurie-Anne Fritz, Elise Martimort, Mary-Antoinette, Gwanni et des élèves de l‘Ecole Esmod sont celles que nous attendions tous et elles ont réussi à nous en mettre plein les yeux.

La mode créateur fait son show

Le jour de la soirée arrive enfin et c’est avec impatience que nous nous y rendons. Talons hauts et verres de vin donnent le tempo dans ce grand espace épuré. D’un côté de la salle, des graffeurs se pressent autour d’un panneau de cellophane qu’ils arrosent consciencieusement de leurs jets colorés. À l’exacte opposé, des œuvres prêtées par la Galerie Imagine attirent l’attention des visiteurs curieux. Enfin, dans un coin un peu caché, le stand Make-Up Forever semble être le cœur de la soirée. Des dizaines de filles attendent sagement leur tour pour un coup de crayon professionnel ou un chignon parfait en quelques minutes. Entre l’éclairage travaillé et la musique électronique envoûtante  on est vite emmenés dans un autre univers, un peu rêveur.

21h arrive d’un coup d’un seul, la foule se retourne et nous voilà tournés vers le podium où une jeune fille aux cheveux noirs et rouges s’approche avec un regard de défi et s’assoit sur une chaise. Juste après elle, Romain Couderchon, le coiffeur, se poste derrière son modèle et s’active à couper des mèches par-ci par-là. Au bout de quelques minutes de spectacle capillaire, la muse aux cheveux rouges se lève pour montrer sa nouvelle tête : plusieurs chignons tressés les uns aux autres et ajoutés sur le haut de sa tête comme l’on mettrait fièrement un drapeau en haut d’une montagne.

Un peu plus tard, alors que l’attention est palpable, une musique pop retentit et une voix s’élève au micro annonçant les modèles de la première créatrice. Au gré de la musique les mannequins amènent avec grâce des créations originales, raffinées et très féminines. Les flashs crépitent pendant près de quarante minutes, en accord parfait avec les étincelles dans les yeux des spectateurs. Chaque créatrice nous emporte dans un univers différent, mais un point commun se dégage de toutes les créations : on sent l’amour du travail bien fait, de la beauté du vêtement, et cette sensation surplombe le reste.

ynside-image2Crédits photo : Eric Chieze

En résumé, une jolie soirée qui a le mérite de rassembler divers acteurs de la mode et de l’art et de nous en faire découvrir de nouveaux, à nous, cher public, avide de nouveauté et de fraîcheur.

 Alizée Pichot

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Bordeaux à la mode chocolatée https://modarts.fr/bordeaux-a-la-mode-chocolatee/ https://modarts.fr/bordeaux-a-la-mode-chocolatee/#comments Wed, 20 Mar 2013 20:14:19 +0000 https://modarts.fr/?p=102 salonchocolat-bx-1Les 15, 16 et 17 mars 2013, Bordeaux a vécu au rythme lent et doux du chocolat. En effet, la Girondine a accueilli pour la seconde année le Salon du chocolat et […]]]> salonchocolat-bx-1

Les 15, 16 et 17 mars 2013, Bordeaux a vécu au rythme lent et doux du chocolat. En effet, la Girondine a accueilli pour la seconde année le Salon du chocolat et a encore une fois remporté un franc succès.

3000 mètres carrés de plaisir pour les yeux et pour les papilles dans lesquels plusieurs milliers de visiteurs se sont pressés pour découvrir et déguster les merveilles des pâtissiers et autres prodiges du sucré. Plusieurs ateliers ont été mis en place selon les thèmes choisis pour cette année.

Le défilé Cacao Show

Chacun a pu se divertir et profiter d’une ou plusieurs des animations présentes au salon. D’abord Choco Démo, un stand de démonstration de dégustations de douceurs chocolatées et de vins de Bordeaux et d’ailleurs, d’un autre côté Chocoland a amusé plus d’un enfant chatouillé par la gourmandise ambiante. Enfin et le clou du spectacle (c’est le cas de le dire) : le Cacao Show et son défilé aromatisé a fait jaillir des étincelles dans des centaines de paires d’yeux tout au long du weekend.  Très attendu, le défilé a vu se murmurer les plus farfelues des hypothèses quant aux thèmes qu’il illustrerait cette année.  Chocolat blanc, chocolat noir, chocolat coloré, mer, terre, ciel, musique, cinéma, tout ou presque y est passé, les rumeurs ont bon dire mais peu ont su deviner l’inspiration qui a fait transformer les modèles en muses chocolatées. Trêve de suspens, le secret qui n’en est plus un vous est dévoilé : « Terre de cacao, Terre de vin, Terre d’évasion », nouveau thème, nouveau public, nouveau succès.

salonchocolat-bx-visuelCrédit photo – Sébastien Rouselle

Cette année, le défilé s’est centré sur  l’Asie, l’Afrique, et l’Amérique latine, et les duos de chocolatiers et créateurs s’en sont donné à cœur joie pour retranscrire leurs visions de ces lieux de voyages. Le défilé s’est organisé méticuleusement en plusieurs étapes que la chef de projet du salon Laure Videau a pris le temps de m’expliquer en pleine effervescence de backstage. Tout d’abord, l’équipe du défilé choisit avec soin des créateurs puis les couple avec des chocolatiers et pâtissiers en adéquation avec les styles différents. Onze duos ont été ainsi formés et sur l’ensemble neuf originaires de Bordeaux et sa région. Chaque zone géographique a été attribuée aux duos de façon équivalente, et représentée équitablement.

Le dernier jour du salon et lors du dernier défilé la foule s’est rassemblée comme jamais devant le podium comme à un concert de rock, ambiance survoltée, impatience palpable. La musique retentit et les premiers modèles défilent dans leurs robes de milles lueurs aux couleurs de soleil et de gourmandise. Les centaines de spectateurs s’extasient devant la beauté de ce spectacle tant attendu.

À la fin du show, alors que le  flot de visiteurs s’éparpille dans les allées, je parviens à interpeller une jeune femme avec un grand sourire et des étoiles dans les yeux. Avec patience elle partage son ressenti sur ce qu’elle vient de voir. Les mots qui lui viennent directement à l’esprit sont magique, magnifique, transportant. Elle nous confie son admiration pour le travail incroyable du chocolat associé au vêtement qu’elle a pu constater au fil des robes. L’ambiance générale du défilé l’a faite voyager et l’a transportée au pays du pêché mignon. Sans surprise, elle me révèle sa préférence pour la princesse africaine de Geoffrey Ferreyra et Elise Martimort. Imposante par sa taille et sa prestance, la princesse arbore une coiffe à plumes et des boucles géantes. La robe est composée d’un bustier chocolat et or qui surmonte un jupon en tulle saupoudré de cacao. La traine laisse apparaître des jambes interminables achevées par des talons hauts eux-mêmes décorés de glaçage chocolaté. Ailée de plumes bicolores, elle illustre parfaitement le thème de l’Afrique que le duo a su décliner avec brio. Pour conclure, la demoiselle m’avoue son impatience du prochain salon du chocolat et surtout de son célèbre défilé.

L’œil de Mod’Arts

En 2012, Mod’Arts était à la direction artistique et à l’organisation du défilé. Nous étions ravis de voir nos duos de créateurs-chocolatiers exprimer toute leur créativité en associant leurs arts.

Salon du Chocolat Bordeaux 2012 Mod'arts défiléCrédit photo – Bénédicte Rigoulet

Cette seconde version du salon du chocolat a été un véritable succès pour les bordelais et ceux venus de plus loin pour l’occasion. Le spectacle a fait des émules et sans doute de fervents admirateurs qui n’attendent que celui de l’an prochain pour une fois encore pouvoir ravir leurs yeux et leur palais. Ce salon a pu montrer un travail extraordinaire fait par des artisans d’exception, et une opportunité de présenter la mode sous un autre jour, de convaincre ceux qui étaient encore réticents.

Pour les curieux, toutes les photographies et informations complémentaires du Salon du Chocolat 2013 sont sur le site officiel : www.bordeaux.salon-du-chocolat.com

 

Alizée Pichot

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